https://youtube.com/watch?v=ZT1wb8_tcYU
Réfugié dans l’enceinte de l’ambassade d’Équateur au Royaume-Uni depuis plus d’un an, Julian Assange est loin d’être inactif. Bien que limité dans ses mouvements et cerné par la police londonienne, le porte-parole de Wikileaks n’a rien perdu de sa combativité. Ainsi, l’Australien intervient régulièrement pour défendre le rôle crucial des lanceurs d’alerte, malgré le risques judiciaires très élevés.
La situation ubuesque de l’Australien, qui a été distingué en 2010 par les lecteurs du Time, sa personnalité atypique et l’impact médiatique de Wikileaks (publication de documents militaires confidentiels sur la guerre d’Afghanistan et divulgation de télégrammes diplomatiques) n’ont évidemment pas échappé à Hollywood, qui y a vu les ingrédients d’une bonne histoire à raconter au cinéma.
Le Cinquième pouvoir (The Fifth Estate) sortira aux États-Unis le 18 octobre prochain. Produit par DreamWorks SKG et Participant Media, il est réalisé par Bill Condon (Twilight, chapitre IV : Révélation) et met en scène Benedict Cumberbatch dans le rôle de Julian Assange. La bande-annonce, repérée par le journaliste Emmanuel Paquette, est d’ores et déjà disponible.
#Assange: Dreamworks anti-#Wikileaks, anti-#Iran film even more biased than Zero Dark Thirty | AP http://t.co/Ko4oJAgp #0dark30
— WikiLeaks (@wikileaks) January 26, 2013
Julian Assange, lui, n’a pas attendu la sortie de la bande-annonce pour critiquer ce long-métrage. En début d’année, l’Australien s’est montré très sévère à l’égard du projet, estimant que l’histoire racontée est aux antipodes de la réalité. « C’est mensonge sur mensonge. Le film est une attaque massive de propagande à l’encontre de Wikileaks et des personnes de mon équipe« .
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