Lundi :
Le Syndicat national de l’édition avait promis : voici le Portail Protection Livres, site internet où les éditeurs pourront assurer la protection de leurs ouvrages. Moyennant finances, toutefois. Il s’agit là de l’autre pan du plan de lutte contre le piratage, puisque le SNE a également mis en place un accord pour la surveillance de fichiers.
Mardi :
Les bibliothèques n’en peuvent plus : les éditeurs américains ne font aucun effort, ou si peu, pour assurer la présence d’une offre de prêt d’ebooks à destination des usagers. Ces derniers se réunissent régulièrement, et ont trouvé une solution : plutôt que de dépenser des millions chez les éditeurs traditionnels, on va se tourner vers les indépendants. Tous les indépendants.
Mercredi :
Les données annuelles sur les usages et habitudes de lecture et d’achats de livres viennent de tomber. Les États-Unis affichent une nouvelle fois son plaisir à acheter sur le net, et le développement du livre numérique. Et bien entendu, les femmes achètent plus que les hommes. Toujours plus.
Jeudi et Vendredi :
C’est un entretien en deux parties avec le professeur agrégé de philosophie Patrick Ghrenassia qui est à retrouver. Pour une civilisation, notamment occidentale, qui repose sur une culture du livre, que signifie la dématérialisation de ce qui est un objet avant tout de transmission ? Faut-il considérer cette évolution comme une menace ? Et comment envisager la transmission, l’enseignement, à une période de dématérialisation ?
Numérique : l'écrit était déjà accusé de tuer l'esprit et la mémoire
La dématérialisation, un "idéal ascétique de détachement et de dépouillement"
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