Les représentants des grands studios hollywoodiens ne perdent pas le nord. Au cours d'une réunion privée avec Barack Obama, dont le Wall Street Journal se fait l'écho, les pontes de l'industrie cinématographique ont discuté de plusieurs sujets avec le président américain, dont le téléchargement illicite. À cette occasion, ils l'ont vivement poussé à poursuivre la lutte contre le piratage.
Face à lui, Barack Obama avait notamment Robert Iger (Walt Disney), Leslie Moonves (CBS) et Kevin Tsujihara (Time Warner). Leur principale demande ? Que la protection de la propriété intellectuelle soit inscrite clairement dans les traités internationaux que les États-Unis négocient actuellement avec d'autres régions du monde, à savoir l'Union européenne (TAFTA) et plusieurs pays bordant le Pacifique (TPP).
Concernant le projet de libre-échange transatlantique, il y a effectivement un volet dédié à la protection et à la promotion de la propriété intellectuelle, signant en quelque sorte le retour d'ACTA par la petite porte. En ce qui concerne le TPP, il s'agit surtout pour Hollywood d'avoir la certitude que les pays d'Asie-Pacifique impliqués dans les négociations appliquent des normes similaires à celles en vigueur aux USA.
En parallèle, les représentants des studios ont également sollicité Barack Obama, dont la proximité avec les patrons de la Silicon Valley est connue, pour qu'il persuade ces derniers à mieux s'engager dans la lutte contre le piratage, par exemple en poussant les moteurs de recherche à arrêter de référencer les sites proposant manifestement des contenus piratés.
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