L’ambitieux calendrier annoncé par Emmanuel Macron pour achever le plan France Très Haut Débit avec deux ans d’avance est-il tenable ? Quelle place dans ce dispositif pour un opérateur comme SFR, qui annonce vouloir se débrouiller seul ? Et comment conserver la pertinence du plan compte-tenu du bouleversement de l’échéance voulu par le chef de l’État et des stratégies individuelles ?
Voilà le type de questions que se pose le Sénat, puisque ses membres représentent les collectivités territoriales, qui sont de fait concernées par l’exécution du plan France Très Haut Débit, un élément de l’aménagement du territoire. Et pour obtenir les réponses à ces questions, c’est vers l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes que la chambre haute s’est tournée.
Dans un communiqué publié mercredi 9 août, le président du Sénat Gérard Larcher fait savoir qu’il saisit l’instance administrative pour obtenir, d’ici la rentrée parlementaire, son avis sur les conditions de l’atteinte des objectifs annoncés par Emmanuel Macron, qui a plaidé pour l’emploi de solutions technologiques complémentaires à la fibre, comme la 4G, afin d’atteindre certaines zones reculées.
Un point après les annonces estivales
Les sénateurs entendent aussi obtenir l’opinion de l’autorité sur la faisabilité, le coût et les conséquences sur les orientations retenues jusqu’alors pour le déploiement des réseau, en particulier ceux déployés à l’initiative des collectivités territoriales, des propositions de SFR, ainsi que les effets sur la concurrence entre opérateurs de ces différentes évolutions.
L’exécution du plan France Très Haut Débit préoccupe le gouvernement. En juillet, une réunion a eu lieu entre les opérateurs et des membres de l’exécutif pour faire le point sur la situation dans les zones rurales et moyennement peuplées. À l’issue de cette première rencontre, l’exécutif a demandé, au sujet du mobile, une amplification des efforts afin de résorber les zones blanches en 4G.
Une nouvelle réunion doit se tenir en septembre.
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