Cumbria est la première université publique à intégrer les Bitcoins, la toute première étant la faculté privée de Nicosie. Cependant, la prise en compte de cette monnaie électronique sera très encadrée : seuls les étudiants inscrits à l'un des deux cursus économiques sélectionnés par l'université pourront s'en servir.

Le monde universitaire s'ouvre aux Bitcoins. Au Royaume-Uni, la faculté publique de Cumbria a annoncé mardi que la célèbre monnaie électronique serait désormais acceptée pour régler certains frais de scolarité. Mais attention, cette initiative est pour l'heure réservée aux étudiants inscrits aux cursus suivants : Certificate of Achievement in Sustainable Exchange et Postgraduate Certificate in Sustainable Leadership.

"Nous croyons en l'apprentissage par la pratique et ainsi contribuer à éclairer nos cours sur les monnaies complémentaires", a commenté Jem Bendell, professeur à Cumbria et responsable des deux formations. "Les discussions internes sur la monnaie, l'innovation en matière de paiement et les implications pratiques pour les différents départements ont été utiles".

Il s'agit donc avant tout d'une approche pédagogique, faisant écho au contenu des cours. Cependant, l'université ne s'interdit pas de permettre à terme à d'autres départements d'avoir accès aux Bitcoins. Elle ne s'interdit pas non plus de prendre en considération d'autres monnaies de ce type, en fonction de leur succès auprès des internautes.

Si Cumbria est la première université publique à sauter le pas, elle n'est toutefois pas la première au sens strict. En effet, cet honneur revient à l'université privée de Nicosie, à Chypre, qui a annoncé en novembre la prise en compte des Bitcoins dans le règlement des frais de scolarité. Là aussi, cette décision est liée à un cours sur l'économie (Master of Science Degree in Digital Currency).

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