Le Bureau californien du cannabis a récemment détaillé une extension de sa réglementation incluant des règles plus précises quant au transport et la livraison des herbes médicinales. Repéré par Ars Technica, le nouveau code va entrer en pratique dès le 1er janvier de l’année prochaine et intègre de nombreuses rectifications de la première loi qui légalisait le cannabis dans l’État. Il s’agit d’une somme de réflexions juridiques qui suivent les premiers temps de mise en pratique.
Il ne faudrait pas que ça tombe entre de mauvaises mains
Dans cette mouture améliorée du MAUCRSA (Medicinal and Adult-Use Cannabis Regulation and Safety Act) on trouvera donc un passage incluant la réglementation du transport du cannabis qui ne « doit pas être réalisé par avion, par bateau, par train, par drones, par des véhicules non motorisés [vélos, etc.], ou des véhicules autonomes. » Le transport de l’herbe doit ainsi, en effet, être exclusivement assuré par des camions commerciaux et des semi-remorques enregistrés.
La loi vient interdire le business balbutiant des startups comme MDelivers et Eaze qui rêvaient déjà de distribuer la drogue douce à travers les airs et grâce à des drones. L’État californien exclut cette possibilité pour des raisons de sécurité durant le transport : seuls les camions, fermés, agréés et pistés par GPS, pourront transporter les marchandises. En Californie, la lutte contre le marché noir du cannabis n’est pas terminée et les risques de fuites de marchandise vers des états moins progressistes restent une donnée qui pèse dans la balance.
Pour rappel, en Californie, le cannabis générerait 5 milliards de dollars par an. Et le marché ne cesse de croître et de se diversifier, notamment grâce à la weedtech qui fleurit dans la Silicon Valley.
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