Cap sur le scrutin européen. Alors que viennent de s'achever les élections municipales en France, au cours desquelles Freddy Vasseur est devenu le premier conseiller municipal à être élu en portant les couleurs du Parti pirate, le mouvement se prépare aux prochaines échéances. En effet, les élections européennes de 2014 auront lieu du 22 au 25 mai.
Le Parti pirate s'est donc mis en ordre de bataille pour ce nouveau rendez-vous démocratique. Il y a deux semaines, ses partisans se sont retrouvés à Bruxelles pour fonder le Parti pirate européen. Sa présidence a été confiée à Amelia Andersdotter qui est députée européenne suite aux élections de 2009.
En 2009, le Parti pirate avait réussi un véritable exploit en obtenant 7,4 % des suffrages (environ 200 000 voix) lors des élections européennes précédentes, lui permettant de faire son entrée au Parlement. À l'époque, le traité en vigueur dans l'Union européenne était celui de Nice, qui attribuait dix-huit sièges à la Suède. Seul l'un d'eux revenait au Parti pirate.
Par pur choix tactique, c'est le plus expérimenté Christian Engström qui avait été choisi pour représenter la formation à Bruxelles. Mais le Traité de Lisbonne est ensuite entré en vigueur. Celui-ci a accordé deux sièges supplémentaires à la Suède, dont un fut attribué au Parti Pirate. Amelia Andersdotter est alors devenue la plus jeune eurodéputée.
Le Parti pirate français fera-t-il bonne figure lors des élections européennes ? Et le Parti pirate suédois, qui avait bénéficié d'un contexte politique très favorable et profité indirectement du procès de The Pirate Bay pour percer dans l'opinion publique, parviendra-t-il à se maintenir au parlement ? La réponse dans deux mois.
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