La Commission générale de terminologie et de néologie nous a habitué à des traductions lourdes voire ridicules de termes techniques anglophones passés dans le langage courant. On se souvient par exemple qu'il ne faut plus dire hashtag mais "mot-dièse", pas "podcasting" mais "diffusion pour baladeur", ou qu'il ne faut plus parler d'oeuvre open-source mais d'une "oeuvre en usage partagé". Ces terminologies s'imposent à l'administration qui doit les utiliser, et qui par exemple ne peut plus utiliser dans sa communication ou ses appels d'offres des termes que tout le monde comprend, comme FTTH, NFC, ou RFID.
Mais pour une fois la décision du jour ne devrait pas faire l'objet de moqueries tant la traduction allait de soi. La Commission a fait publier au Journal Officiel la traduction à utiliser en lieu et place de "Open Data", et c'est bien sûr "Données Ouvertes" qui a été retenu.
Selon la définition qu'en donne la commission, les données ouvertes sont des "données qu'un organisme met à la disposition de tous sous forme de fichiers numériques afin de permettre leur réutilisation". Elle précise qu'elles n'ont "généralement pas de caractère personnel", qu'elles sont "accessibles dans un format favorisant leur réutilisation", et que cette "réutilisation des données ouvertes peut être soumise à conditions".
Aussi, l'ouverture des données est une "politique par laquelle un organisme met à la disposition de tous des données numériques, dans un objectif de transparence ou afin de permettre leur réutilisation, notamment à des fins économiques".
Ne reste plus à l'administration qu'à appliquer la décision, à commencer par Matignon qui utilise le terme "Open Data" pour son service data.gouv.fr géré par Etalab.
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