Après Facebook, Twitter veut à son tour donner des gages sur sa réaction face aux publicités ciblées d’influence russe qui ont visé à interférer dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Le réseau social est, au même titre que la plateforme de Mark Zuckerberg, invité à témoigner devant le Congrès américain dans le cadre de cette enquête.
Selon les chiffres communiqués par Twitter, le média russe RT, proche du Kremlin, a notamment dépensé 274 000 dollars sur 3 comptes différents (@RT_com, @RT_America et @ActualdidadRT) pour financer des publicités en 2016. Elles ont pris la forme de 1 823 tweets — contre près de 3 000 publicités sur Facebook — à destination des électeurs américains, qui servaient pour la plupart à promouvoir des tweets de RT liés à des sujets d’actualité.
Twitter affirme par ailleurs « dialoguer avec les services de renseignement au regard de l’enquête sur l’interférence russe dans l’élection présidentielle 2016 », ce qui explique notamment qu’il ne puisse pas relayer publiquement tous les éléments discutés avec les enquêteurs.
Des comptes liés sur Facebook et Twitter
La plateforme révèle en outre que les campagnes en cours sur Facebook et Twitter étaient parfois liées : « Sur les près de 450 [faux] comptes que Facebook a dévoilé récemment, nous avons constaté que 22 disposaient de comptes correspondants sur Twitter. Tous ces [utilisateurs] ont été suspendus de Twitter pour ne pas avoir respecté nos conditions d’utilisation, la plupart pour avoir violé nos interdictions contre le spam. » Le réseau social affirme avoir trouvé 179 comptes supplémentaires incriminés.
Twitter entend rassurer ses utilisateurs en précisant que ses systèmes automatisés repèrent plus de 3,2 millions de comptes soupçonneux chaque semaine dans le monde.
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