Considérées avec crainte par les taxis, les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) représentent une concurrence particulière puisque les deux professions ne sont pas soumises à la même législation alors qu'elles ont toutes les deux une activité très proche et peuvent être amenées à travailler aux mêmes endroits (près d'une gare ou d'un aéroport, par exemple).
Cette situation est génératrice de fortes tensions. En France, l'émergence des VTC a d'ores et déjà produit ses premiers effets en France : des grèves ont éclaté ces derniers mois dans plusieurs agglomérations d'importance, et un rapport du député Thomas Thévenoud sur l'avenir des taxis, remis en avril au gouvernement, va jusqu'à suggérer d'interdire aux VTC de géolocaliser les voitures et les clients.
Mais ces réactions défensives pourraient ne pas freiner le mouvement de fond qui est en cours. D'abord, parce que les grèves se sont révélées contre-productives, puisqu'elles ont eu tendance à pousser les usagers à chercher une alternative. Ensuite parce que les services gravitant autour de VTC se développent, à l'image de l'intégration d'Uber dans Google Maps.
Dans le cas d'Uber, des discussions seraient en cours avec Facebook afin d'intégrer son service au système de messagerie instantanée du réseau social, selon Re/Code. Cela permettrait à l'entreprise spécialisée dans le marché des VTC (mais qui propose aussi une application d'appel destinée aux taxis traditionnel) d'accéder aux millions d'individus utilisant Facebook Messenger.
Selon une source proche du dossier, l'arrivée d'Uber dans Facebook n'est toutefois pas pour de suite. "C'est très conceptuel, et en aucune façon près d'être mis en œuvre. Mais c'est une direction vers laquelle Messenger doit s'orienter", a-t-elle expliqué. Mais cette possibilité illustre le défi auquel sont désormais confrontés les taxis.
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