Le 1er juin 2017, Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat. Entouré de climatosceptiques et probablement influencé par des lobbys pétroliers, le président des États-Unis confirmait alors le désengagement de son pays dans l’une des initiatives pourtant considérées comme capitale dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Alimentant le suspense autour de sa décision les jours précédents, Donald Trump a opté pour un choix symbolique, envoyant clairement au reste du monde le message suivant : non, les États-Unis n’ont pas l’intention d’accorder la priorité aux changements climatiques, et donc — accessoirement — à l’avenir de l’humanité. Ils sont désormais les seuls à tenir cette périlleuse position.
Le Nicaragua et la Syrie rejoignent les accords
En effet, lors de l’annonce de Donald Trump, seuls le Nicaragua et la Syrie faisaient partie du clan des pays n’ayant pas apporté leur soutien au texte. Au cours du mois d’octobre, Managua est revenu sur sa décision et s’est finalement rallié aux accords.
Le 7 novembre 2017 pourrait bien être une date historique : la Syrie s’est elle aussi rangée parmi les pays signataires du texte, laissant les États-Unis seuls contre tous.
Bien que les conditions de l’adhésion de la Syrie doivent encore être précisées, cette annonce laisse les États-Unis plus isolés que jamais sur la scène internationale. Alors que le ton monte entre l’oncle Sam et son voisin nord-coréen, et que Donald Trump s’illustre par des mesures anti-immigration controversées, les États-Unis semblent se refermer un peu plus sur eux-mêmes, rappelant la doctrine isolationniste chère à James Monroe.
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