Lors du premier semestre 2014, la France a demandé à Google des informations personnelles sur 3826 comptes. Dans 51 % des cas, Google n'a pas accédé aux sollicitations des autorités, jugeant que ces requêtes étaient disproportionnées ou ne respectaient pas la législation.

Chaque semestre, Google publie un nouveau rapport de transparence rendant compte des sollicitations judiciaires ou administratives que l'entreprise reçoit pays par pays. Celles-ci incluent non seulement les demandes de suppression de contenu sur ses différents services, mais aussi les requêtes visant à obtenir des informations sur certains utilisateurs.

De façon générale, Google est de plus en plus contacté par les autorités, qui veulent être renseignées sur tel ou tel individu ou voir certaines données disparaître du net. "Nous avons constaté une hausse de 15 % depuis le deuxième semestre de l'année dernière et un bond de 150 % depuis que nous avons commencé à publier ces données en 2009", indique l'entreprise américaine.

Et la France a sa part de responsabilité dans cette hausse. Pour le premier semestre 2014, il y a eu 3002 demandes visant 3826 comptes soit une hausse d'un peu plus de 9 % par rapport à la période précédente (2750 requêtes visant 3378 comptes). Au cours des six premiers mois de l'année, Google a accepté plus souvent (59 %) de fournir partiellement des informations que fin 2013 (51 %).

La France se situe ainsi au 3ème rang des pays sollicitant le plus souvent Google pour des informations personnelles, derrière les États-Unis et l'Allemagne, mais devant l'Inde, le Royaume-Uni et l'Italie. Dans le cas des USA, Google a accédé partiellement à 84 % des demandes sur 21576 comptes. Concernant l'Allemagne, 48 % des requêtes sur 4275 comptes ont été approuvées.

Google rappelle dans une FAQ "qu'avant de répondre à la demande d'une autorité administrative, nous nous assurons qu'elle respecte la loi, ainsi que les règles de Google". En cas de demande judiciaire, Google peut aussi informer les utilisateurs "sauf si la loi ou l'ordonnance d'un tribunal" l'interdit. Et si une requête a une portée trop large, Google affirme tenter de la restreindre.

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