C'est ce jeudi 18 septembre que se tient le référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Toute la journée, les résidents du pays sont conviés à se prononcer sur la question suivante : "L'Écosse devrait-elle être un pays indépendant ?". En cas de vote positif, l'Écosse deviendra un véritable État. De fait, son indépendance signera le divorce avec le Royaume-Uni, après 307 ans de vie commune.
Ces dernière semaines, de nombreux sondages ont souligné la grande hésitation de la population écossaise. Alors que certaines enquêtes d'opinion suggèrent qu'une majorité des habitants est en faveur de l'indépendance, d'autres ont indiqué le contraire. Une chose semble acquise : le résultat du vote sera très serré ; aucun camp ne paraît avoir une avance écrasante.
Il faut dire que les enjeux sont majeurs : monnaie, économie, défense, arsenal nucléaire, Union européenne, OTAN, ONU, pétrole, dette… les sujets dépendant du résultat sont très nombreux (voir à ce sujet la page Wikipédia consacrée à l'évènement et l'émission "Le dessous des cartes" sur Arte qui revient sur raisons qui motivent les Écossais à sortir du Royaume-Uni et les conséquences d’un tel choix).
Alors que la réponse ne sera connue avec certitude que vendredi matin, le site The Register signale que Microsoft a fait appel aux capacités d'apprentissage automatique ("machine learning") de son moteur de recherche pour essayer de prédire le résultat du référendum. Après avoir ausculté les tendances sur le web et les réseaux sociaux, Microsoft estime que les Écossais vont rejeter l'indépendance.
La victoire des partisans du maintien dans le Royaume-Uni sera d'une courte tête, selon Bing : 51,9 % en faveur du non et 48,1 % en faveur du oui.
( photo : CC BY-SA Kim Traynor )
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