C’était il y a pile un mois. Le 17 octobre, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) lançait une plateforme permettant à n’importe qui, du particulier au professionnel en passant par l’élu et la collectivité, de lui signaler un souci avec sa ligne téléphonique fixe et mobile, sa connexion Internet et même le convoyage postal de son courrier.
Et des problèmes notifiés le premier mois, il y en a eu un sacré paquet. D’après Jean-François Hernandez, le directeur adjoint de la communication & des partenariats de l’Arcep, près de 10 000 signalements ont été remontés en quatre semaines. L’occasion pour le régulateur de partager un graphique qui montre la distribution de ces dysfonctionnements selon leur nature.
La liaison Internet très touchée
On apprend ainsi que l’essentiel des problèmes concerne la liaison Internet (près de 40 % des alertes du mois). Arrive ensuite la qualité de service du mobile, avec un peu plus de 23 % des signalements indiquant un mauvais ou une absence totale de fonctionnement. Le raccordement à la fibre constitue le troisième principal point noir, suivi suivi ensuite par le téléphone fixe, la facturation et la distribution du courrier.
Il faut noter qu’une importante catégorie fourre-tout existe aussi sur le site de l’Arcep. Celle-ci regroupe des signalements très divers, allant d’une suspicion d’atteinte à la neutralité du net à un problème d’appels ou de messages indésirables, en passant par un souci d’accessibilité en cas de handicap ou bien l’impossibilité d’obtenir son RIO (relevé d’identité Opérateur), pour ne donner que quelques exemples.
Très pratique pour aider l’Arcep « à quantifier les dysfonctionnements, et à mieux cibler notre action auprès des opérateurs fixes, mobiles, internet et postaux », le site dédié ne constitue pas toutefois une saisine formelle de l’autorité. « Notre plateforme ne propose pas de suivi personnalisé de votre dossier », est-il indiqué. Par contre, « les voies de recours à votre disposition vous seront indiquées en fin d’alerte ».
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !