Trois jours après le démarrage d'Apple Pay, Tim Cook a fait savoir lors d'une conférence que plus d'un million de cartes bancaires ont été activées sur la plateforme. Mais le nombre total d'utilisateurs est certainement beaucoup plus faible.

Avec Apple Pay, Apple met à disposition un service permettant de réunir toutes ses cartes bancaires dans un unique portefeuille virtuel. Au moment du paiement, l'utilisateur peut alors choisir laquelle utiliser en utilisant la technologie NFC (communication en champ proche). La commission de transaction est alors partagée entre Apple et les établissements bancaires, ce qui permet d'obtenir leur soutien.

Présenté début septembre, Apple Pay ne se limitera pas aux cartes de paiement. À terme, la firme de Cupertino compte bien faire en sorte que son portefeuille virtuel remplace aussi bien vos tickets de métro que vos clés d'appartement. Vu les ambitions du groupe américain et sa puissance de feu, on comprend bien pourquoi PayPal a rapidement réagi, quitte à porter un coup de bas contre son rival.

Aujourd'hui, Apple Pay n'est disponible qu'aux États-Unis. Mais Apple compte bien se développer à l'étranger, notamment en Europe au regard des embauches en cours. Ainsi, l'entreprise américaine a notamment recruté l'ancienne responsable des activités mobiles européennes de VISA. C'est vraisemblablement en 2015 que les Européens devraient accéder à Apple Pay.

Outre-Atlantique, le démarrage du service s'est fait sur les chapeaux de roue. En l'espace de trois jours, plus d'un million de cartes bancaires ont été activées sur Apple Pay, a indiqué Tim Cook – le PDG d'Apple – lors d'une conférence en Californie. C'est considérable, surtout qu'il s'agit d'informations bancaires, c'est-à-dire de données que les usagers renseignent généralement avec beaucoup plus de méfiance.

Il convient toutefois de noter que le nombre d'usagers utilisant effectivement Apple Pay est vraisemblablement inférieur au million. Les Américains possèdent plusieurs cartes de paiement. La moyenne est évaluée entre dix et douze, indique Marie-Christine Pauwels, maître de conférences sur la civilisation américaine à l'université de Paris Ouest Nanterre la Défense.

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