Les États-Unis en sont convaincus : la Corée du Nord est à l’origine de l’attaque au ransomware WannaCry, qui avait contaminé plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays différents en mai 2017.
Dans une tribune publiée le 18 décembre dans le Wall Street Journal, Tom Bossert, conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, accuse formellement le régime de Pyongyang : « Nous ne formulons pas cette affirmation à la légère, elle s’appuie sur des preuves. Nous ne sommes pas les seuls à être parvenus à cette conclusion : d’autres gouvernements et entreprises la partagent. »
Le Royaume-Uni, cité — au même titre que Microsoft — par Tom Bossert, a en effet pointé la Corée du Nord du doigt dès octobre dernier, ce qui lui avait valu une réponse cinglante du régime : « La tactique du gouvernement britannique consistant à associer catégoriquement la République démocratique populaire de Corée à cette cyberattaque ne peut être interprétée autrement que comme une autre tentative malfaisante de leurrer la communauté internationale afin qu’elle ait encore moins confiance vis-à-vis de la République populaire démocratique de Corée. »
Si la Corée du Nord n’a pas encore réagi à la tribune de Tom Bossert, ce n’est pas la première fois qu’elle est accusée de piratage : les États-Unis la considèrent comme responsable du piratage de Sony en 2014. Et la NSA soupçonnait dès juin 2017 la Corée du Nord d’être derrière WannaCry.
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