24 473 tentatives d’accès à des sites pornographiques ont été enregistrées, entre juin et octobre 2017, par le réseau informatique de Westminster, le parlement britannique. Soit, en moyenne, presque 160 tentatives par jour d’accès à des contenus pourtant interdits sur ce réseau.
Les données ont été révélées le 8 janvier 2018 par la Press Association, raconte The Telegraph, à la suite d’une requête d’accès aux documents administratifs, permise depuis 2000 au Royaume-Uni. Les données montrent des demandes accrues d’accès à des sites pornographiques en septembre, avec 9 467 requêtes venues des deux chambres. Aucune donnée n’est disponible pour janvier et février, à cause d’un changement de matériel, mais 30 876 tentatives ont été réalisées entre mars et octobre, malgré la dissolution pré-élection entre avril et juin.
Des tentatives d’accès aux sites pornographiques en baisse
Cité par The Telegraph, un porte-parole de Westminster a précisé : « Tous les sites pornographiques sont bloqués par le réseau du Parlement. La grande majorité des « tentatives » pour y accéder n’est pas délibérée. […] Il y a 8 500 ordinateurs sur le réseau, utilisés par des parlementaires, des lords, des collaborateurs, et les services des deux chambres. Ces données concernent aussi les appareils personnels connectés au wi-fi invité. »
Ces chiffres, passés en revue chaque année, sont en baisse depuis quelques temps. Ansi, en 2017, le système de Westminster a bloqué 113 208 tentatives, contre 231 020 l’année précédente.
Toutefois, la publication de ces données a lieu peu après la démission, en décembre, du vice-premier ministre Damian Green. Celui-ci, ami de longue date de la Première ministre Theresa May, a été poussé à la démission après avoir avoué avoir menti, dix ans auparavant, sur la découverte d’images pornographiques sur son ordinateur. Il est par ailleurs accusé de harcèlement sexuel par une journaliste d’une trentaine d’années.
Par ailleurs, les députés britanniques ont récemment voté la mise en place d’une vérification de l’âge des utilisateurs de sites pornographiques, par carte bleue, grâce à un système similaire à celui des sites de paris en ligne.
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