Kim Dotcom n'est pas la seule personne à faire face à de gros ennuis judiciaires pour ses activités au sein de MegaUpload. Six autres personnes sont dans le collimateur de la justice. Et l'une d'entre elles vient justement d'être arrêtée aux États-Unis.

À la suite de la fermeture de MegaUpload, début 2012, l'attention médiatique s'est naturellement focalisée sur son chef d'orchestre : Kim Dotcom. En tant que PDG et fondateur de la plateforme d'hébergement, l'homme d'affaires germano-finlandais est devenu le fil rouge de cette affaire, en particulier quand s'est ouvert son volet judiciaire dans les heures qui ont suivi l'intervention de la police.

Mais en réalité, Kim Dotcom n'est pas été le seul à être dans le collimateur de la justice américaine. Avec lui, six autres personnes ont été mises en examen. Voici la liste :

  • Finn Batato, directeur marketing,  ;
  • Julius Bencko, graphiste ;
  • Sven Echternach, directeur commercial ;
  • Mathias Ortmann, directeur technique, cofondateur et directeur de l'univers Mega ;
  • Andrus Nomm, développeur et chef de l'équipe de développement technique ;
  • Bram van der Kolk, superviseur du développement et de l'infrastructure réseau.

Or, il s'avère que l'un d'entre eux a finalement été arrêté aux États-Unis. Il s'agit d'Andrus Nomm. Or, d'après le New Zealand Herald, cette interpellation n'est sans doute pas fortuite : il se pourrait bien que l'ancien développeur de MegaUpload ait choisi de passer un accord avec les autorités américaines avec la perspective de témoigner contre son ancien patron, en échange de leur clémence.

Cette piste se fonde sur le point de vue qu'a donné l'ancien avocat de Kim Dotcom, Ira Rothken, au journal néo-zélandais. À ses yeux, Andrus Nomm ne se serait jamais déplacé États-Unis alors qu'un mandat d'arrêt de la justice américaine a été émis contre lui. Seule une raison de cette nature peut expliquer un tel voyage. Sinon, pourquoi aller se jeter dans la gueule du loup ?

Cela étant, Ira Rothken pense que les États-Unis ont œuvré en coulisses pour orienter la décision finale d'Andrus Nomm. Cet Estonien vivait aux Pays-bas au moment des faits. Libéré sous caution depuis son arrestation, il aurait eu des difficultés à trouver du travail depuis. Sans ressources et vivant dans un pays qui ne lui est pas familier, il était, de fait, influençable et vulnérable.

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