La question parlementaire publiée à la fin du mois dernier nous avait échappée, mais elle vient d'échapper à l'oubli grâce à Pierre Januel et Alexamdre Archambault :
#QEAN Sinon, les évènements tragiques de janvier, c'est la faute aux jeux vidéo http://t.co/CvYy4m2a9R /via @PJanuel
— Alec ? Archambault (@AlexArchambault) 28 Avril 2015
Le 31 mars 2015, le député socialiste Jacques Cresta a interrogé le ministère de l'Intérieur pour attirer son intention "sur la diffusion de jeux vidéo violents interdits au moins de 12 ans, de 16 ans et de 18 ans dans divers lieux publics et notamment les boutiques des galeries marchandes des centres commerciaux". Il trace un trait d'union avec les attentats commis en janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'épicerie casher de Vincennes.
"Par son impact d'identification à des situations d'ultra-violence, cette pratique (des jeux vidéo violents) est susceptible d'orienter des personnalités vers des actions violentes ou vers la délinquance. Les événements tragiques de janvier 2015 et les tensions qui traversent notre société doivent nous faire réfléchir, entre autres, au contrôle de la diffusion de ces scènes violentes", écrit l'élu des Pyrénées-Orientales.
Début 2014, une étude américaine et européenne avait conclu que les jeux vidéo violents avaient effectivement un impact sur le comportement social des joueurs, en diminuant la capacité de self-control, et en augmentant les attitudes de fraude et d'agressivité. Mais d'autres études ont mis en doute le lien avec le violence, voyant plutôt un impact des jeux vidéo difficiles, qui augmentent la frustration.
En tout état de cause, aucune étude n'a jamais démontré de lien de cause à effet entre les passages à l'acte violents et les jeux vidéo violents, qui sont joués par des millions et des millions de personnes dans le monde, qui parviennent à garder une vie sociale tout à fait classique. Le rapport est beaucoup plus certain entre le passage à l'acte et la vente d'armes légales qui se retrouvent ensuite sur le marché noir.
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