Si la Sacem n'a pas toujours bonne réputation, c'est encore pire pour son homologue belge, la Sabam. La sulfureuse société de gestion collective des droits d'auteurs de musique (dont l'action a le grand bénéfice d'avoir fait progresser la jurisprudence européenne pour reconnaître l'interdiction d'imposer le filtrage aux FAI) fait régulièrement parler d'elle pour ses actions extrêmes, comme lorsqu'elle fait payer les routiers qui écoutent la radio, qu'elle demande des droits à des grévistes ou qu'elle tente de faire interdire l'embed de vidéos YouTube.
En réaction, une "street rave" a été organisée samedi à Bruxelles, de 14h à 22h, pour manifeste contre les pratiques de la Sabam. Selon les organisateurs, 2 000 personnes y auraient participé. "Au printemps 2011, le programme de télévision "Neveneffecten" a révélé les pratiques de la Sabam. Les organisateurs de la "street rave" dénoncent des pratiques de plus en plus abusives, notamment la traque actuelle des internautes et des sites web personnalisés dans lesquels sont intégrés une vidéo Youtube, alors même que cela va à l'encontre d'un arrêt de la Cour européenne de justice datant de 2014", rappelle RTBF.
Il est surtout reproché à la Sabam de faire payer des droits d'auteur aux organisateurs de raves, alors que la musique électronique utilisée n'est très souvent pas déposée, et qu'il n'y a donc aucune rétrocession aux artistes des droits payés.
Posted by Anti-Sabam Street Rave on jeudi 25 juin 2015
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