Ce mercredi, cela fera une semaine que Windows 10 est officiellement disponible au téléchargement. S'il est encore un peu trop tôt pour savoir si la carrière du nouveau système d'exploitation de Microsoft sera couronnée de succès, les retours d'expérience commencent à fleurir sur le web. Et visiblement, ce nouvel OS est apprécié, au regard des premières impressions, à l'image du test effectué par Le Monde.
Entre la remise en place du menu Démarrer, le retour à une interface utilisateur plus familière, l'arrivée de quelques applications très utiles et la conception d'un outil de recherche réellement fonctionnel, Microsoft est parvenu à gommer les nombreux impairs commis avec Windows 8. Cela étant, ces modifications, bien que très appréciables, ne sont pas les seuls critères qu'il convient de prendre en compte.
Avec la publication, mi-juin, d'une nouvelle déclaration de confidentialité qui précise quelles sont les données qui sont collectées et l'utilisation qui en est faite, il est hautement recommandé de regarder attentivement les réglages liés à la vie privée au moment de l'installation de Windows 10. En effet, ces paramètres sont activés par défaut et un utilisateur distrait (ou trop pressé) pourrait les manquer.
LA FSF SONNE LA CHARGE CONTRE WINDOWS 10
Mais pour la Free Software Foundation, toutes ces soucis pourraient être aisément évacués en optant pour une solution respectant les principes du logiciel libre au lieu de choisir Windows 10. C'est ce que l'ONG explique dans un article publié le jour du lancement de l'OS de Microsoft. Il est "urgent que chacun rejette Windows 10 et rejoindre le monde du logiciel libre", lit-on en particulier.
"Comme tous les logiciels propriétaires, Windows 10 met ceux qui l'utilisent sous la coupe de son créateur", prévient la FSF. "Les logiciels libres comme les systèmes d'exploitation GNU / Linux les considèrent comme leurs pairs et leur laisse le contrôle de leur vie numérique".
Parmi les menaces que pointe la FSF figurent l'attribution d'un identifiant publicitaire unique pour chaque utilisateur, l'impossibilité de contrôler le code source de Windows 10 (empêchant de vérifier si l'OS n'inclut pas des règles cachées, par exemple pour répondre aux exigences de la NSA) ou encore l'obligation de recevoir les mises à jour de Windows 10.
Les critiques de la FSF contre Windows ne sont pas nouvelles. On se souvient que l'organisation avait publié en 2009 un article donnant sept raisons pour ne pas migrer vers Windows 7 (conditionnement des usagers, violation de la vie privée, situation monopolistique, mises à jour forcées, pression sur les standards, pas de refus des verrous numériques, niveau de sécurité discutable).
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