Les procureurs de Los Angeles et de San Francisco ont décidé d'étendre les poursuites contre Uber, accusé de ne pas faire avec suffisamment de diligence les contrôles d'antécédents de ses chauffeurs. Or c'est un point majeur de la communication du service de VTC.

Décidément Uber fait le bonheur de ses cabinets d'avocats. Poursuivi en justice de toutes parts, y compris chez lui, le service de transport doit encore affronter de nouvelles accusations en Californie. Les procureurs de San Francisco et de Los Angeles ont étendu les charges retenues contre Uber dans le cadre de poursuites déjà engagées depuis la fin de l'année dernière, en reprochant cette fois au service d'avoir mis en danger des clients en ne faisait pas preuve de suffisamment de diligence dans la vérification des antécédents judiciaires de ses chauffeurs.

Selon la plainte modifiée dans le cadre d'une procédure civile, Uber aurait accepté sur son application des chauffeurs qui avaient été condamnés pour meurtre, pour crimes ou délits sexuels, pour usurpation d'identité, cambriolage, ou kidnapping. Les procureurs californiens affirment avoir découvert des "échecs systémiques dans les procédures de vérifications d'antécédents par Uber" en enquêtant sur les pratiques de la société.

Or Uber met la sécurité de son service en avant pour tenter de rassurer ses clients, et explique avoir rejeté 1 000 candidatures de chauffeurs à Los Angeles, San Diego, et San Francisco, en raison de leurs condamnations pour des faits de violence ou de conduite en état d'ivresse. "Uber s’engage à mettre en relation passagers et chauffeurs d'une manière aussi sûre que possible. Pour cela, nous imposons des normes de sécurité extrêmement strictes et fournissons une assurance couvrant l'intégralité de la prestation", peut-on lire sur le site officiel.

"Ces normes varient en fonction de ce que nous permettent les exigences gouvernementales locales, mais notre activité aux États-Unis constitue un exemple de ce que nous faisons partout dans le monde".

Oops.

"Aux États-Unis, chaque chauffeur, de covoiturage ou non, fait l'objet d'une vérification minutieuse des antécédents effectuée au niveau des comtés, des États et du pays, qui va aussi loin dans le passé que la loi de l'État du chauffeur l'autorise. Par ailleurs, les dossiers de conduite des chauffeurs font l'objet de vérifications continues tant que ceux-ci travaillent avec Uber".

La justice californienne avait décidé d'ouvrir une procédure contre Uber en décembre 2014, pour défaut d'autorisation de travailler au niveau des aéroports, et pour avoir exigé une surprime de 4 dollars pour les voyageurs à destination des aéroports.

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