Il s'était autoproclamé "roi du spam", mais cette activité va probablement lui coûter très cher. Sanford Wallace, un Américain de 47 ans, a choisi de plaider coupable en début de semaine dans le cadre des poursuites dont il fait l'objet aux États-Unis. L'homme est en effet accusé d'avoir transmis entre 2008 et 2009 plus de 27 millions de messages indésirables via la messagerie de Facebook.
Pour parvenir à ses fins, Sanford Wallace avait mis la main sur les données de connexion de plus de 500 000 comptes grâce à une vaste campagne de hameçonnage ("phishing"),qui est une technique qui consiste à piéger les internautes les plus inattentifs en les incitant à fournir leurs informations sur des faux sites imitant le vrai portail communautaire.
Évidemment, l'activité du spammeur n'était pas passée inaperçue : le site avait engagé des poursuites et obtenu 711 millions de dollars de dommages et intérêts dans le cadre d'une procédure civile, un montant avant tout symbolique, l'intéressé n'ayant pas les moyens de verser une telle somme.
Malgré une sentence qui aurait dû l'inciter à adopter un profil bas, d'autant que cette affaire n'est pas la première (il avait déjà été poursuivi par MySpace en 2007 et condamné à verser 230 millions de dollars) Sanford Wallace a également enfreint l'ordre du tribunal de ne plus se rendre sur Facebook (notamment au cours d'un vol entre Las Vegas et New York avec Virgin Airlines). Une infraction que Sanford Wallace a reconnu.
Selon le communiqué du ministère public de Californie, il risque une amende de 250 000 dollars et une peine de prison d'au moins trois ans. Le verdict du tribunal sera rendu le 7 décembre 2015.
( photo : CC BY-SA Elbpresse )
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