Après de multiples reports, le procès d'extradition concernant Kim Dotcom et trois autres anciens cadres de MegaUpload devrait finalement avoir lieu. Le tribunal a rejeté la dernière requête de l'ancien PDG de l'hébergeur, qui cherchait à obtenir encore un délai.

Kim Dotcom est coincé. Sa dernière manœuvre pour essayer de retarder encore une fois le procès relatif à son éventuelle extradition vers les États-Unis s'est soldée par un échec. En effet, le tribunal qui était chargé d'étudier sa requête a rejeté les arguments qui ont été avancés pour justifier un ajournement de l'audience. Sauf surprise, celle-ci doit donc avoir lieu le 21 septembre.

Le tribunal a développé trois arguments pour motiver son refus d'accorder un nouveau délai à Kim Dotcom et ses comparses (trois autres personnes sont en effet visées par une procédure d'extradition : Bram van der Kolk (superviseur du développement et de l'infrastructure réseau), Finn Batato ( directeur marketing) et Mathias Ortmann (directeur technique, cofondateur et directeur de l'univers Mega).

Selon le compte rendu effectué par le journal New Zealand Herald, les juges ont considéré en particulier que tout le processus judiciaire a été "conduit correctement et en conformité avec le traité d'extradition" liant la Nouvelle-Zélande et les USA. De plus, les appelants ne sont pas privés des voies de recours appropriées même si la date du 21 septembre est maintenue.

Aux yeux des quatre accusés, les USA ont fait pression pour les empêcher d'utiliser leurs fonds afin d'engager des spécialistes du droit américain, dans le cas où une extradition serait finalement décidée. Les États-Unis auraient par exemple prévenu que quiconque toucherait de cet argent serait coupable d'un crime, relate le quotidien néo-zélandais.

Kim Dotcom, qui avait réussi à repousser la date de l'audience une dizaine de fois, n'a pas caché sa déception sur Twitter. L'intéressé, qui est poursuivi aux USA dans le cadre de l'affaire MegaUpload, rejette en bloc les accusations dont il fait l'objet, et joue plutôt la carte du complot américain ourdi contre lui, en dénonçant en particulier les liens étroits entre Washington et Hollywood.

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