Après l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée à Google le 27 juin 2017 pour abus de position dominante dans la recherche en ligne, la Commission européenne serait sur le point de punir encore une fois la firme de Mountain View. Une décision est attendue en ce sens dans les semaines à venir, vraisemblablement au cours du mois de juillet, selon le site Politico, qui cite une source proche du dossier.
L’affaire qui empoisonne les relations entre la Commission européenne et le géant du net concerne Android, le système d’exploitation mobile de l’entreprise américaine. Ici aussi, la société fondée par Larry Page et Sergueï Brin est soupçonnée d’exploiter sa position ultra-dominante dans les smartphones pour imposer ses services mais aussi Android, au détriment de solutions concurrentes.
Ainsi, le groupe est accusé d’imposer à chaque fabricant de smartphones intéressé par Android l’installation de Google Play et de sa barre de recherche. Il les obligerait aussi de faire de Google le service de recherche par défaut ou à proposer Chrome, son navigateur web. Pour sa part, Google argue que le modèle libre et open source d’Android l’a contraint à explorer d’autres pistes pour financer le développement d’Android.
Le conflit autour d’Android a éclaté au grand jour en 2013 mais c’est en 2016 que les choses se sont précipitées, avec une communication des griefs à Google au sujet de l’OS. Bien sûr, l’entreprise s’est opposée aux premières conclusions de Bruxelles. Il semble toutefois que ses contre-arguments n’aient pas réussi à faire mouche, à en croire les fuites dans la presse.
Il reste désormais à savoir à quel montant d’amende le groupe sera exposé. Si celui-ci a une trésorerie qui lui permet de faire face à n’importe quel scénario, une très lourde condamnation pourrait toutefois faire un trou conséquent dans ses finances. D’autant que la presse américaine laisse entendre que l’amende pourrait être supérieure à celle fixée en 2017.
Quel que soit le verdict que la Commission européenne rendra, Google n’en aura pas encor fini avec le Vieux Continent : outre les multiples voies de recours qui seront à disposition des deux parties, que ce soit pour le dossier Android ou pour celui du moteur de recherche, une troisième affaire est aussi en cours d’instruction : celui-ci concerne AdSense, la régie publicitaire de Google.
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