Vous êtes en déplacement aux États-Unis et vous avez besoin de vous géolocaliser, par exemple pour connaître le trajet à emprunter pour aller à tel ou tel endroit ? Sachez que votre smartphone ou votre système de positionnement de voiture pourra désormais s’appuyer sur les calculs de Galileo, le système de positionnement par satellites construit par l’Union européenne.
Feu vert américain
Dans un communiqué paru le 15 novembre, le régulateur des télécommunications aux USA déclare approuver l’utilisation de Galileo. « Grâce aux mesures prises ce jour, les clients et l’industrie des États-Unis seront désormais autorisés à accéder à certains signaux satellites du système Galileo afin d’accroître le GPS américain », écrit la Commission fédérale des communications.
Elle ajoute que cette autorisation va permettre de « bénéficier d’une disponibilité, d’une fiabilité et d’une résilience accrues de ces services de position, de navigation et de synchronisation aux États-Unis ». Les signaux des satellites Galileo sont compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite, donc essentiellement le GPS, qui est le plus répandu.
Galileo fournit une localisation d’une précision métrique, là où le GPS, plus ancien, car mis en place entre 1973 et 1995, voit juste à 10 mètres près pour le grand public (sa précision est plus fine pour les applications militaires). Pour vous donner une idée, on a coutume de dire que si le GPS américain peut dire dans quelle rue vous vous trouvez, Galileo est en mesure de déterminer sur quel trottoir vous êtes.
Afin d’obtenir une couverture globale, l’Union européenne a planifié la construction, le déploiement et la gestion d’une flotte de 30 satellites. 22 sont déjà placés en orbite. Ils seront répartis entre 24 satellites opérationnels et 6 satellites de secours. La dernière opération a eu lieu en juillet 2018, avec l’envoi de 4 nouveaux engins dans l’espace.
Galileo prend de l’ampleur
La carrière opérationnelle de Galileo a commencé en décembre 2016. Il y avait, en date du mois de juin 2018, 200 millions d’utilisateurs de Galileo dans le monde, selon Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales et du Conseil de l’Agence spatiale européenne. En septembre, ce nombre est passé à 500 millions, d’après un message laissé par Jean-Yves Le Gall sur Twitter.
https://twitter.com/JY_LeGall/status/1037026528264159232
De plus en plus d’équipements sont compatibles avec Galileo. Rien que dans le domaine des smartphones, on compte des dizaines d’appareils pouvant traiter les signaux du GPS européen. Citons par exemple l’Apple iPhone X, toutes les déclinaisons du Zenfone 4 d’Asus, le Google Pixel 2, le Nokia 8, le OnePlus 6, le Samsung Galaxy S9 ou encore le Sony Xperia XZ2.
Sachez d’ailleurs qu’il existe un site dédié, appelé UseGalileo, qui permet de savoir si un téléphone mobile (ou n’importe quel autre appareil utilisant de la géolocalisation) est compatible avec Galileo.
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