Cela fait déjà plusieurs fois que Microsoft menace de poursuivre le monde du logiciel libre en l’accusant de violer ses brevets. Selon Horacio Gutierrez, responsable de la propriété intellectuelle de la firme, le nombre de « cas litigieux » s’élèverait à 235, à la fois dans le noyau de Linux, mais aussi dans ses distributions, Open Office, quelques clients de messagerie électronique, et diverses applications open source. La réponse n’a pas tardé a fuser, et une lettre ouverte destinée au directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, l’enjoignait à montrer les codes des brevets jugés violés dans l’optique de corriger ces copies « involontaires ». Cette preuve de bonne foi n’a pourtant pas eu l’effet escompté, et pour Gutierrez, « il ne s’agit pas d’un cas isolé de violation accidentelle ».

Vnunet.fr rapporte aujourd’hui la réponse de Linus Torvalds, le propriétaire de la maque Linux. Selon ce dernier, Microsoft ne serait pas non plus exempt de tout reproche, et aurait de grandes chances de violer nombre de brevets détenus par IBM, même si la plupart d’entre eux sont tombés dans le domaine public. Toujours selon Torvalds, le fait d’accuser la communauté du logiciel libre sans citer explicitement les brevets mis en cause fait, de toute évidence, parti de la stratégie de Microsoft visant à effrayer cette même communauté. Et même si le logiciel libre donne des boutons à Steve Ballmer, il semble peu probable que de telles poursuites soient réellement envisagées car Microsoft pourrait bien, comme le souligne Christophe Lagane de vnunet, voir la procédure aboutir à l’invalidation de ses propres brevets.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !