Depuis qu’il a été révélé que plusieurs vidéo YouTube hébergeaient des réseaux de pédophiles dans leurs commentaires, la plateforme est sur le pied de guerre. Le 21 février dernier, plusieurs mesures ont été mises en place pour éliminer les vidéos et commentaires pouvant attirer les prédateurs sexuels. En 48h, 400 chaînes ont même été retirées de la plateforme. Mais YouTube ne s’arrête pas là : il a décidé d’installer une toute nouvelle réglementation.
Dans son communiqué de presse du 23 février, un porte-parole de la plateforme donnait des précisions sur ces nouvelles règles : « Les vidéos avec des mineurs et risquant de faire l’objet de commentaires prédateurs ne peuvent recevoir de publicité. » Un premier pas qui permet d’éviter la monétisation et la mise en avant de contenus malsain.
Le communiqué explique également que « dans le cadre de ces actions, certains commentaires peuvent être temporairement désactivés sur une ou toutes les vidéos d’un chaîne ». En bref, YouTube se réserve le droit de démonétiser toute vidéo mettant en avant des enfants et pouvant attirer les prédateurs, et de désactiver les commentaires le temps de vérifier si la chaîne pose problème ou non.
Les « trolls », encore et toujours
Comme toujours sur internet, dès qu’une règle est mise en place, certains font tout pour la détourner. Beaucoup d’internautes ont ainsi cru qu’en laissant des commentaires inappropriés ou en criant à la pédo-pornographie, ils pourraient faire bannir une chaîne. T-Series, toujours en guerre contre Pewdiepie, a notamment subit des « attaques » de ce genre. Cette idée vient d’un quiproquo suite à une mauvaise communication de YouTube, qui expliquait sur Twitter que « même si la vidéo est acceptable pour les annonceurs, des commentaires inappropriés peuvent pousser à la démonétisation ».
Beaucoup avaient alors cru que de simple commentaires pouvaient mettre en péril une chaîne. En réalité, comme l’expliquait un porte-parole de YouTube à The Verge, la plateforme se contente de « restreindre la monétisation et les commentaires en cas de suspicion ». L’action de YouTube est louable, mais il faudra que la plateforme soit efficace dans ses enquêtes. Elle a en effet mauvaise réputation quand il s’agit de démonétiser « les bonnes vidéos ». Les prochaines semaines nous diront si la société arrive à trouver un bon équilibre entre l’élimination des réseaux pédophiles et la satisfaction de ses créateurs.
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