Google a-t-il vraiment mis un terme au projet Dragonfly (libellule en anglais), nom de code donné au projet de moteur de recherche censuré pour la Chine, ou continue-t-il de s’en occuper ? Alors que cette histoire semblait terminée depuis décembre, le site The Intercept, qui a été le premier à révéler l’été dernier l’existence de ce programme top secret, a jeté le trouble sur les déclarations de l’entreprise américaine.
Le magazine se fonde sur des éléments fournis par trois employés de Google qui se sont exprimés sous couvert d’anonymat pour affirmer que le géant du net continue toujours de travailler sur Dragonfly.
Modifications dans le code
Pour prouver que le projet est toujours actif, les contacts du site ont mis en évidence l’activité significative autour du code rattaché au projet, même après les annonces du groupe. Concrètement, environ 500 modifications ont été comptabilisées en décembre 2018. Et entre janvier et février 2019, ce sont plus 400 modifications qui ont été dénombrées.
Par ailleurs, il y aurait toujours près de cent personnes affectées à Dragonfly, « ce qui signifie que l’entreprise maintient un budget pour les travaux potentiels en cours », écrit The Intercept. Ses sources ont aussi ajouté que le personnel qui travaillait sur le projet n’a pas reçu l’ordre de cesser immédiatement son travail, mais plutôt l’instruction de « terminer le travail qu’il faisait » avant d’être redéployé ailleurs.
À la suite de la publication de cet article, un porte-parole de Google a réagi dans un courrier électronique. Dans celui-ci, il affirme qu’il n’y a « aucune intention de lancer un service de recherche en Chine et il n’y a pas de travail en cours sur un tel projet ». « Les membres de l’équipe ont été dispatchés sur de nouveaux projets », ajoute la déclaration officielle de la firme de Mountain View.
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