Depuis l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande le 15 mars, des dizaines d’utilisateurs de Steam ont « rendu hommage » au principal suspect. Selon Kotaku, plus d’une centaine de pseudos, images et descriptions à la gloire de Brenton Tarrant ont été retirés de la plateforme depuis vendredi dernier. L’un de ces utilisateurs utilisait même un gif issu de la vidéo prise pendant l’attaque, tandis que d’autres décrivaient le tueur présumé comme un « saint » ou un « héros ».
Valve à retiré les « hommages » des comptes, sans réellement agir pour régler le problème. On peut toujours retrouver les pseudos problématiques dans la liste des anciens alias, accessibles publiquement. Les utilisateurs concernés n’ont en plus pas été sanctionnés (aucun bannissement de la plateforme) et Valve n’a pas (encore ?) annoncé de mesures allant dans ce sens.
Des difficultés face aux contenus problématiques
Ce n’est pas la première fois que Steam fait face à des problèmes de ce genre, ni que Valve ne parvient pas à réguler efficacement les publications sur sa plateforme. Kotaku souligne ainsi que « des centaines de pages font référence à des tueries de masse comme celles de Charleston, Isla Vista et Parkland, ou aux attentats d’Oslo et d’Utøya en Norvège. » La firme de Gabe Newell n’a jamais trouvé le moyen d’empêcher certains de ses utilisateurs de « vénérer » les tueurs… ou n’a jamais vraiment cherché à le faire.
Les « hommages » au tueur présumé de Christchurch viennent s’ajouter au scandale Rape Day. Hébergé sur Steam, ce jeu consistait uniquement à violer des femmes et posait beaucoup de questions sur l’efficacité de la modération de Valve. Les références au terroriste présumé ne risquent pas d’arranger l’image de la société à ce niveau et il faudra vite trouver une solution pour mieux gérer les contenus accessibles sur sa plateforme.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !