L’attaque terroriste à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, s’est propagée très rapidement sur internet. En réponse, Brad Smith, président de Microsoft a publié un article. Dans un billet de blog publié le 24 mars dernier, il explique que « cette tragédie demande plus que des mots. » Selon lui, il est important que les entreprises spécialisées dans le numérique mettent leur rivalité de côté pour éviter la diffusion de ce genre d’images.
Cette lettre ouverte s’attarde particulièrement sur les difficultés rencontrées par certaines plateformes pour empêcher les images de la tuerie d’être partagées. Facebook et YouTube avaient notamment dû retirer des millions de vidéos de la tuerie, sans être suffisamment rapides pour empêcher des centaines de milliers de vues. Selon Brad Smith, le seul moyen d’éviter ce genre de problème à l’avenir, c’est la collaboration : « Nous devons nous rendre compte que personne ne possède toutes les réponses. Nous devons apprendre, réfléchir, travailler et agir ensemble. »
Prendre des mesures concrètes
Quand il parle de « travailler ensemble », Brad Smith ne veut pas dire que les sociétés ne devraient plus être en compétition, mais que certains cas demandent une action collective. Il propose donc un travail commun sur les éléments suivants :
- La prévention : Plusieurs compagnies spécialisées dans le numérique ont leur propre système de prévention. Beaucoup utilisent de l’apprentissage machine pour détecter certains éléments, comme la nudité sur les réseaux sociaux par exemple. Brad Smith propose que chaque société « partage ses connaissances et sa technologie avec une collaboration open source ».
- La réponse en cas de crise : L’attaque terroriste de Nouvelle-Zélande a souligné la difficulté de certaines plateformes à réagir à temps. Brad Smith souhaite donc qu’un « protocole d’événement majeur » soit créé, ce qui permettrait aux sociétés de se réunir rapidement dans un « centre de commande virtuel ». Celui-ci leur permettrait de joindre facilement leurs efforts pour réagir aux incidents majeurs.
- L’environnement numérique : À ce niveau, Brad Smith n’apporte pas vraiment de solution concrète. Il explique simplement qu’il faut « rendre les environnements virtuels plus sains. »
La vision est intéressante, même si certaines de ces propositions sont déjà d’actualité. Facebook, par exemple, publie en open source ses travaux en intelligence artificielle qui servent ensuite dans ses produits de modération.
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