C’est acté depuis la rentrée : le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) fusionneront. De cette union naitra une nouvelle entité, qui a déjà un nom : l’ARCOM. C’est le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique qui lui donnera naissance.
Cependant, le gouvernement sait aussi que la durée du mandat de certains membres expire bientôt. C’est le cas du président de la Hadopi, Denis Rapone, mais aussi de deux membres du collège, Bernard Tranchand et Alain Lequeux. Tous les trois ont été désignés en juillet 2014 et ont reçu un mandat de six ans. En principe, ils doivent quitter leurs fonctions à la mi-2020.
Or, le projet de loi doit prendre effet le 25 janvier… 2021.
Extension des mandats
Il y a donc une vacance que l’exécutif cherche à éviter. Aussi a-t-il décidé d’utiliser ce même texte pour prolonger les mandats en cours jusqu’à la fusion des deux autorités. En effet, si la naissance de l’ARCOM est prévue en 2021, la publication au Journal officiel du texte a lieu bien plus tôt, ce qui va permettre d’appliquer plus tôt certaines de ses dispositions. Et le Conseil d’État est justement d’accord.
« Justifiées par un intérêt général suffisant et ne prolongeant les mandats que pour des durées raisonnables sans méconnaître aucune exigence conventionnelle ou constitutionnelle, ces dispositions n’appellent aucune réserve », écrit la plus haute juridiction de l’ordre administratif français. L’autre solution aurait été de prononcer à de nouvelles nominations, étape que le gouvernement souhaite s’épargner.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !