Contrairement à une idée largement répandue, les licences Creative Commons ne sont pas synonymes de gratuité. Même si en pratique la différence est subtile, la gratuité est en fait limitée aux autorisations effectivement accordées par la licence choisie par le créateur. Par exemple, sur Ratiatum, nous publions l’ensemble de nos articles sous une licence Creative Commons by-nc-sa, qui autorise quiconque à reproduire nos articles à condition de pointer vers l’article d’origne en citant l’auteur, de mettre soi-même l’article sous licence CC, et de ne pas en faire une exploitation commerciale. Nous ne refusons pas cependant toute exploitation commerciale. Seulement, nous exigeons que si un éditeur de magazine souhaite par exemple reproduire l’un de nos articles, il en négocie d’abord l’autorisation auprès de nous. Négociation dont est dispensée un bloggeur qui ne gagne pas d’argent avec son blog.

Mais cette dichotomie n’est pas toujours bien comprise, et crée artificiellement une rupture entre ceux qui créent des contenus dans un but commercial et ceux qui créent des contenus dans un but totalement déintéressé. En réalité, la frontière est beaucoup plus poreuse qu’il n’y paraît. C’est dans cet esprit que la fondation Creative Commons, qui fêtait le week-end dernier ses 5 ans, vient de publier les spécifications du protocole CC+ qui permet d’ajouter à une licence Creative Commons les instructions pour obtenir les autorisations supplémentaires qui ne sont pas couvertes par la licence première.

En pratique, il suffit d’ajouter un marqueur cc:morePermissions sur la page où est affichée la licence, et de le faire pointer vers la page où les conditions d’accord pour les autorisations supplémentaires sont exprimées. Un logo « commercial license » peut alors être personnalisé avec le nom de la société ou du créateur avec lequel négocier les droits :

Image:Cc-by-nc-3.0-88x31.png + 

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