Sortie en 2015, la montre connectée Apple Watch s’est progressivement démarquée sur le secteur de la santé personnalisée. La Series 1 permet par exemple de connaître le rythme cardiaque d’un individu. Par la suite, les générations suivantes ont reçu des améliorations permettant d’affiner les mesures, mais aussi de proposer un examen plus poussé. Ainsi, la Series 4 inclut un électrocardiogramme (ECG).
En l’espace de trente secondes, l’appareil peut indiquer si le cœur bat uniformément (le rythme est sinusal) ou s’il est irrégulier (fibrillation auriculaire). Il peut aussi indiquer si le rythme cardiaque est trop élevé ou trop faible (le résultat sera alors considéré comme peu concluant). Cet utilitaire, lancé initialement aux USA, est disponible en France depuis le printemps 2019, via une mise à jour de watchOS.
Plainte d’un cardiologue américain
Le fait est que le suivi de la fréquence cardiaque que propose Apple avec sa montre high tech est aujourd’hui au cœur d’une controverse judiciaire. Un cardiologue de l’université de New York a porté plainte contre la firme de Cupertino en lui reprochant d’avoir enfreint sa propriété intellectuelle. Le praticien affirme qu’Apple reprend sans son accord sa méthode de détection de la fibrillation atriale.
La fibrillation atriale est l’autre nom de la fibrillation auriculaire. Comme l’explique le site de l’assurance maladie, il s’agit d’un trouble du rythme cardiaque. Celui-ci provoque une activité électrique anarchique et rapide du muscle des cavités supérieures du cœur et se traduit par leur contraction désordonnée et inefficace. Cette fibrillation peut être le signe de la vieillesse, d’une pathologie cardiaque ou d’une maladie.
D’après le plaignant, des discussions ont eu lieu avec Apple en septembre 2017. C’est à ce moment-là que le cardiologue a présenté son brevet à l’entreprise américaine. Or, celle-ci n’aurait pas voulu négocier un accord financier. Éconduit, le médecin a donc décidé de se montrer plus offensif devant les tribunaux. Il reste désormais à prouver que la méthode dont se sert Apple est bien une contrefaçon du brevet de l’inventeur.
Si la montre ne permet pas d’établir un bilan médical aussi complet que ce qui peut être obtenu en clinique ou à l’hôpital, elle offre toutefois un champ d’études tout à fait nouveau. C’est ainsi que la faculté de Californie à San Francisco a testé une application pendant un an, tout comme l’université Stanford quelques mois plus tard. Et dans les deux cas, les résultats sont encourageants.
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