Le portail d’actualité de Facebook fera bientôt ses premiers pas en France. Le réseau social a en effet le projet de lancer son « Facebook News » dans cinq pays, dont l’Hexagone. C’est ce que le site communautaire a annoncé le 25 août dans un billet de blog, occasion pour lui de vanter au passage le lancement réussi de l’onglet dédié aux USA — et du trafic notable que cela enverrait aux sites de presse.
« Nous accélérons nos plans d’expansion internationale. Nous avons l’intention de lancer Facebook News dans plusieurs pays d’ici six prochains mois à un an et nous envisageons de le faire au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Inde et au Brésil. Dans chaque pays, nous paierons les éditeurs de nouvelles pour garantir que leur contenu est disponible dans le nouveau produit », est-il ainsi annoncé.
Faire le tri dans le fil d’actualité
Facebook travaille depuis plusieurs années sur une rubrique appropriée pour les médias. En 2019, le site s’est tourné vers l’idée d’une rubrique dédiée, semblable en somme à ce que propose Google et son portail d’actualité. Cette solution avait émergé après le constat des dégâts occasionnés par les modifications apportées par Facebook à son algorithme de classement. Ces changements avaient en effet affecté significativement l’audience de certains médias.
L’idée d’un onglet spécifique aux actualités est motivée par le souhait de libérer le « mur » de chaque profil, qui était de plus en plus occupé par des articles partagés par ses contacts et non plus par leurs propres publications, comme des statuts, des photos ou des vidéos. Le site a privilégié les groupes, les individus et les pages au détriment des médias, dont certains dépendent de leur visibilité sur les réseaux sociaux.
Dans le cas de la France, l’arrivée de l’onglet Facebook News devrait relancer le débat sur la manière de financer les sites de presse et à quel niveau. Si Facebook déclare vouloir payer les médias, il n’entend de toute évidence pas le faire dans le cadre de la loi française sur le droit voisin de la presse — qu’il dit respecter par ailleurs. C’est ce que la société américaine avait fait savoir à l’automne dernier.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !