Emmanuel Macron l’a annoncé le 28 octobre : un nouveau confinement national va se mettre en place du 30 octobre 2020 au 1er décembre, au moins. Mais pas question de bloquer l’activité économique aussi brutalement que ce printemps, quand a eu lieu la toute première mise en quarantaine du pays. Autant que possible, le travail doit continuer, avec si possible un recours maximal au télétravail.
Cette règle vient d’être rappelée par le Premier ministre Jean Castex le 29 octobre lors d’un discours devant l’Assemblée nationale. « Le recours au télétravail doit être le plus massif possible », a lancé le chef du gouvernement, et cela aussi bien dans le secteur privé que dans les administrations publiques. Concrètement, ne doivent aller sur le lieu de travail que celles et ceux qui n’ont pas le choix.
Pour le privé comme pour le public
Pour ce qui est du secteur privé, poursuit le Premier ministre, « toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillées doivent l’être cinq jours sur cinq ». Même chose pour le secteur public « dans les administrations, pour tous les agents dont les missions peuvent être totalement ou principalement exercées à distance, le télétravail se fera également cinq jours sur cinq ». Ces directives seront inscrites dans le protocole national en entreprise qui sera mis en ligne dans la soirée du 29 octobre.
Et pour les autres ? Tout dépendra du type de métier, mais aussi de l’état de santé de chaque personne. « Ceux pour qui le télétravail n’est pas possible et dont les activités resteront autorisées, des attestations dérogatoires permettront de poursuivre l’activité », explique le gouvernement. Cela concerne notamment les usines, l’agriculture, le BTP, la poste et les guichets des services publics.
Pour le cas des employés qui ne peuvent pas télétravailler, et qui n’entrent pas dans la case des activités autorisées, il est prévu de leur faire bénéficier du chômage partiel.
Il est à rappeler que depuis le début du mois d’octobre, sur le site de l’assurance maladie, un téléservice permet de demander un arrêt de travail en ligne pour une personne qui ne peut pas télétravailler et qui est également un cas contact « à risque ». Ce peut être utile, par exemple, pour un employé du BTP dont la compagne ou le compagnon est un cas confirmé. Le service ne concerne pas en revanche les personnes déjà malades.
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