« Je ferai une grande allocution ce soir. Une grande VICTOIRE ! », a publié Donald Trump le 4 novembre à 6h30 du matin (heure française) sur son compte Facebook officiel, suivi par 30 millions de personnes.
Quelques minutes plus tard, il a donné une courte conférence de presse au cours de laquelle il a revendiqué sa victoire : « Nous avons remporté cette élection », a-t-il assuré, alors que tous les votes pour l’élection présidentielle de 2020 n’ont pourtant toujours pas été dépouillés aux États-Unis.
Facebook n’a mis que 30 minutes avant d’apposer une message d’avertissement sous les deux dernières publications du président américain actuel. On peut y lire : « Le décompte des voix est en cours. Il n’y a pas encore de candidat donné gagnant pour les élections américaines de 2020.»
« Une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce Tweet est contestée et susceptible d’être trompeuse »
L’autre message publié par Donald Trump, quasiment au même moment, dans lequel Trump annonce que les démocrates essaieraient de « voler » l’élection et qu’il serait « largement en avance » a également été complété par Facebook de cet avertissement. Celui-ci n’empêche pas aux abonnés de l’homme politique de voir son message, mais apporte du contexte et des ressource sur le dépouillement des votes en cours — qui est encore très serré à 8h30 en France, l’heure où nous écrivons ces lignes.
Twitter a pris une position légèrement différente. Le message dans lequel Donald Trump accuse ses adversaires de fraude électorale a immédiatement été masqué, et un avertissement a été ajouté : « Une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce Tweet est contestée et susceptible d’être trompeuse quant au mode de participation à une élection ou à un autre processus civique.»
En revanche, le tweet dans lequel le président actuel revendique une « grande victoire » n’a pas été caché, car Twitter estimerait que la manière dont la phrase est formulée ne permettrait pas précisément de savoir de quelle victoire Donald Trump parlerait.
https://twitter.com/TwitterSafety/status/1323868590047744000
Cela fait des mois que Twitter a commencé à modérer les propos de Donald Trump en ligne : ils ne sont jamais supprimés, mais ils peuvent être masqués d’un avertissement, comme ça a été déjà le cas avec des propos mensongers sur la grippe, que le président américain avait jugée « plus dangereuse » que le coronavirus.
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