« La campagne des Régionales a déjà commencé ? » s’enquiert, goguenard, Cheep dans l’historique de la page Wikipédia de Valérie Pécresse. L’internaute vient d’amender des modifications récentes vantant le bilan régional de la présidente d’Île-de-France. Le 6 mars 2021, c’est l’intégralité du sous-chapitre dédié à ses prises de position à l’encontre du mariage pour tous et toutes, qui est biffé par une IP anonyme, avant d’être rétablie par un Wikipédien minutieux.
Les caviardages sont monnaie courante au royaume du savoir, particulièrement en période d’élection. Les Régionales n’y font pas exception.
Un tiers des pages Wikipédia des têtes de liste ont été caviardées
Des 75 têtes de liste déclarées aux élections régionales le 8 avril, 48 disposent d’une fiche Wikipédia, dont 16 ont été censurées, vandalisées, ou étoffées par des petites mains élogieuses. Soit une page sur trois, majoritairement consacrées à des personnalités de premier plan. Militants et communicant y voient l’occasion de dresser l’hagiographie de leur candidat. Pour d’autres, c’est un exutoire pour discréditer leurs adversaires.
Des considérations éloignées des principes fondateurs de l’encyclopédie en ligne : pertinence et neutralité. Les Wikipédiens reconnaissent ces internautes malavisés sous le patronyme de CAOU (compte à objet unique) ou de Faux-Nez.
Aucun des cas identifiés par Numerama ne respecte l’obligation de transparence dans le cas de contributions rémunérées ou de conflits d’intérêts. Voici un florilège des contributions les plus emblématiques de cette tactique politique, qui s’effectuent aux dépens de la pertinence encyclopédique.
Laurent Saint-Martin — l’inconnu de la Macronie qui embellit sa page wiki
Remplaçant au pied levé Jean-Michel Blanquer, le candidat LREM Laurent Saint-Martin est parti à l’assaut du conseil régional d’Île-de-France avec un sérieux handicap de notoriété. Pour lui faire gagner en visibilité, l’agence de communication Gantzer, dirigée par l’ancien porte-parole d’Agnès Buzin (et ancien candidat malheureux à la mairie de Paris en 2020), s’est dédiée à tartiner ses hauts faits.
Les 1 et 2 décembre, la contributrice Thaisdubs, un compte sans description et ni précédentes interactions, procède à 23 modifications sur la page du député du Val-de-Marne. Des contributions consacrées à valoriser son travail de rapporteur général du budget de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, ses prises de position, et son livre La Fabrique de l’impôt.
La manœuvre ne passe pas inaperçue. « Pas de source, pas de chocolat », badine le Wikipédien Erik Bovin, avant de sermonner chaque paragraphe : « Source primaire, propos complètement creux/non informatif » ; « Que des sources primaires, voire pas de source » ; « Rétablissement de propos sourcé, réduction de la section aux seuls propos sourcés par des sources secondaires. »
Ce travail d’éloge est repris par Julrohmer. Elle non plus n’a ni description ni précédente interaction sur Wikipédia. Cela ne l’empêchera pas d’ajouter, de décembre à janvier, 12.209 signes à la page du candidat de la majorité présidentielle. L’intéressée les justifie par l’importance du travail législatif du député : « Le rapport sur la concrétisation des lois est un rapport très important pour le monde du droit, il est très important qu’il soit mentionné dans la biographie de Laurent Saint-Martin, au même titre que son activité budgétaire. »
Une défense reprise de volée par Erik Bovin : « Toujours le même problème : sources primaires (site de l’Assemblée ou du député), détournement de source (on fait dire à une source secondaire ce qu’elle ne dit pas). Si les travaux en question sont si importants que ça, vous devriez trouver des sources secondaires à ce sujet. Merci en tout cas de ne pas passer en force. »
Le conseil tombe dans l’oreille d’une sourde. Après deux appels du pied de Wikipédiens lui demandant si ces contributions sont rémunérées, le compte de Julrohmer est définitivement bloqué le 3 février. Motifs : « Non-respect de l’obligation de transparence malgré un ou plusieurs avertissements. » Juste à temps pour insérer la déclaration de candidature à la Région de Laurent Saint-Martin le 28 janvier.
Derrière les profils de Thaisdubs et de Julrohmer se dessinent les contours de deux communicantes homonymes, membres de l’agence de communication Gantzer. Sollicités, ni l’équipe de campagne de Laurent Saint-Martin ni le cabinet Gantzer n’ont souhaité répondre aux questions de Numerama.
Isabelle Le Callennec — le caviardeur était un collaborateur
La candidate Les Républicains (LR) au conseil régional breton Isabelle Le Callennec a-t-elle essayé de cacher ses liens avec la Manif Pour Tous, ses engagements contre le mariage pour tous et toutes et ses prises de position contre le droit à l’IVG ? Le 26 février 2021, le sous-chapitre de sa page Wikipédia dédié aux « Questions sociétales » de la députée d’Ille-et-Vilaine a connu une curieuse purge.
Deux phrases sont ôtées du texte : « Isabelle Le Callennec s’oppose en 2013 à l’institution du mariage homosexuel, apportant un soutien à la manifestation du 13 janvier, organisée par La Manif pour tous. En avril 2014, avec Marc Le Fur, elle est l’une des quelques députés UMP à avoir signé l’amendement demandant que l’interruption volontaire de grossesse ne soit plus un acte remboursé par la Sécurité sociale. » Un paragraphe plus flatteur vient combler le vide : « En 2016-2017, Isabelle Le Callennec préside à l’Assemblée nationale le groupe de travail ‘prématurés et nouveau-nés vulnérables’. Le 5 février 2017, le groupe de travail rend son rapport qui préconise entre autres d’allonger la durée du congé paternité et d’accueil de l’enfant, afin qu’il soit égal à la durée d’hospitalisation. »
« C’est bizarre, ce paragraphe sur le mariage pour tous qui disparaît comme par magie », s’étonne ClairPrécisConcis avant de rétablir l’original dix jours plus tard. La manœuvre n’a connu ni succès ni discrétion : c’est sous son vrai nom que le conseiller régional LR Stéphane de Sallier Dupin a caviardé le profil de la tête de liste bretonne. L’historique des contributions de l’élu témoigne de son intérêt pour la droite armoricaine. Depuis 2014, il s’était jusqu’ici exclusivement occupé de la page de Marc Le Fur, le président du groupe droite et centre du conseil régional breton. Toujours en bien, évidemment.
Sollicités, ni l’équipe d’Isabelle Le Callennec, ni Stéphane de Sallier Dupin n’ont souhaité répondre aux questions de Numerama.
La page d’Hervé Morin caviardée par son conseiller technique ?
La fiche d’Hervé Morin, candidat à sa réélection à la tête du conseil régional de Normandie, remporte la palme des louanges et celle des soupirs de correcteur. Le 27 février dernier, HaguardDuNord râle sur son clavier : « Retrait d’infos non sourcées, neutralisation de quelques éloges, suppression de détails, mais encore du boulot… » La couleur politique de l’article s’affiche dans un double encadré rose en haut de page et précédant le bilan d’Hervé Morin à la tête de la Région : « Cet article ne respecte pas la neutralité de point de vue. Considérez son contenu avec précaution et/ou discutez-en. »
Plus que des caviardages de campagne électorale, le portrait d’Hervé Morin a subi un travail de sape long et persistant. Du 2 mai 2019 à son blocage final le 29 juillet 2020, le contributeur Rniewia s’est exclusivement consacré à supprimer les commentaires dénigrant Hervé Morin et à féliciter son action régionale : 54 contributions au total, qui reprennent régulièrement des éléments de la communication régionale.
Derrière le profil de Rniewia se dissimulerait Rudy Niewiadomski, conseiller technique au sein du cabinet d’Hervé Morin, et ancien utilisateur du pseudo Rniewa — contraction de l’initiale de son prénom et le début de son nom — que l’on retrouve sur Twitter et PARTennis.
Les Wikipédiens, interloqués par son comportement, l’interpellent dans la page discussion. « Cet article devient vraiment n’importe quoi ! » s’insurgeait Lomita en juin 2019 en dénonçant des monceaux entiers de textes vantant les travaux de la Région, mais sans toujours de lien avec Hervé Morin. Rniewia ne se démonte pas : « Je viens de supprimer le paragraphe évoqué par Lomita. J’ai vérifié le reste de la section, l’ensemble des éléments évoqués le sont avec des sources citant Hervé Morin. » La parade ne prendra pas. Interrogé à deux reprises pour savoir si ces contributions étaient rémunérées, Rniewia restera de glace, forçant les Wikipédiens à bloquer son profil.
Sollicité, le cabinet d’Hervé Morin déclare laconiquement ne pas avoir « de commentaire particulier à faire sur cette initiative individuelle ». Rudy Niewiadomski n’a pas donné suite à Numerama.
Avis de tempête sur le wiki d’Occitanie
Le message d’accueil sur la page de Carole Delga, présidente du conseil régional d’Occitanie et candidate à sa réélection, est sans détour : « Les contributeurs sont tenus de ne pas participer à une guerre d’édition sous peine de blocage. » Ambiance.
Les 12 et 13 janvier 2021, la page de l’élue socialiste a été agitée par une farouche guérilla d’édition, initiée par le récent contributeur Hyacine. Plus d’une quarantaine de versions vont se succéder en moins de 48 heures.
Problème : Hyacine ne semble pas tarir d’éloges à l’égard des travaux régionaux de la présidente sortante. Ce parti-pris n’échappe pas aux Wikipédiens : « De toute évidence, à l’approche des élections, cette page semble avoir un regain d’intérêt ; qui n’est peut-être pas dicté uniquement par des considérations encyclopédiques », note JEBdaltonGnl le 13 janvier. Le nouveau contributeur défend lui sa bonne foi, et son intérêt pour la politique régionale.
Une position qui justifierait son investissement à mettre en valeur le profil d’Agnès Langevine, vice-présidente à la Région et membre d’EELV mise au ban pour avoir apporté son soutien à Carole Delga. Depuis le 12 janvier, Haycine a apporté 47 modifications à sa page… Au point d’éveiller la colère de la directrice de campagne du candidat écologiste Antoine Maurice : « La personne souhaitant ajouter cet article semble mal connaître son sujet. Yannick Jadot ne soutient pas cette candidate affiliée au Parti socialiste. Attention à bien vérifier vos sources avant d’écrire un article », assène Francine Lajournade-Bosc le 1er avril sur la page discussion. Le sujet est sensible : la défection d’Agnès Langevine est une épine dans la botte d’EELV partie conquérir en solitaire l’Occitanie.
En témoigne une seconde guerre d’édition sur la page d’Antoine Maurice entre Haycine et Francine Lajournade-Bosc. Sous deux pseudonymes différents, la directrice de campagne est la créatrice et première contributrice de la fiche dédiée à son candidat. Elle n’hésite pas à en supprimer les passages qu’elle juge inappropriés, comme un paragraphe rédigé par Haycine soulignant les contestations internes des écologistes sur ce début de campagne et le soutien apporté par trois autres élus EELV à Carol Delga. La directrice de campagne préfère remplacer ce passage par « la stratégie [que Antoine Maurice] porte rassemble plus de 90 % des suffrages au sein de son parti ».
« La personne qui a rajouté le paragraphe concerné est membre de la communication de la Région », défend Mme Lajournade-Bosc auprès de Numerama. La directrice de campagne EELV souligne « ne pas cacher son identité » sur l’encyclopédie et y être active depuis plusieurs années. Interrogée sur sa propre capacité à rester neutre sur la fiche de son candidat, Mme Lajournade-Bosc préfère clore l’échange et prévenir Numerama qu’elle saisira son avocat si son nom paraît dans l’article
Jean-Paul Garraud — le candidat d’extrême droite victime d’une réécriture de l’histoire
Toujours en Occitanie, le candidat du Rassemblement national (RN) Jean-Paul Garraud est la cible d’une intrigante réécriture de l’histoire. Un internaute a tenté de faire oublier qu’en 2017, alors soutien Les républicains à François Fillon, « il se prononce contre une “alliance avec le Front national” et assure avoir “toujours dit et redit que La Droite populaire n’était pas une passerelle vers le Front national, mais était une digue contre le Front national” ».
Du 2 février au 6 mars 2021, le contributeur Frenchkiss33450 a mené cinq tentatives infructueuses pour supprimer cette information. Curieusement, il s’agit là de sa seule interaction avec Wikipédia. Double curiosité, Jean-Paul Garraud a été investi par le parti de Marine Le Pen le 23 février, à mi-chemin de ces caviardages.
Sollicité, le candidat n’a pas donné suite à Numerama.
Aurélien Pradié LR — un anonyme qui lui veut du bien
Aurélien Pradié aurait-il un admirateur secret ? Caché derrière une adresse IP française, un anonyme a déposé 7 205 signes le 28 janvier sur la page Wikipédia du candidat Les Républicains à la Région Occitanie. Un pavé qui met en valeur son travail à l’Assemblée, mais dont les termes imagés font tiquer les Wikipédiens : « Le 10 octobre, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale [Aurélien Pradié] égrène avec émotion le nombre de femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints au cours de l’année 2019. Son texte sera soutenu par l’ensemble des groupes parlementaires et par le Gouvernement (…) Après 10 heures de débats, tous les articles de la Proposition de Loi visant à agir contre les violences conjugales ont été adoptés à l’unanimité au Parlement. Une étape marquante dans la protection des femmes victimes de violences. »
Ce contributeur anonyme montre une fidélité à toute épreuve pour Aurélien Pradié, à qui il consacre tous ses efforts. Pour célébrer sa première contribution en 2017, il supprimait discrètement le paragraphe informant sur le rejet des comptes de campagne et son inéligibilité d’un an imposée par le Conseil constitutionnel aux législatives de 2012.
Deux poids, deux mesures pour Laurent Wauquiez et Najat Vallaud-Belkacem
« Les élections régionales ont déjà commencé ? » Décidément, la rengaine est récurrente sur les pages wiki des ténors de droite. Cette fois-ci, c’est Laurent Wauquiez, président d’Auvergne-Rhône-Alpes qui fait les frais d’une contribution qui souligne ses mésaventures. Le 8 décembre, l’usager d’une adresse IP localisée à Vincennes ajoute 9 856 signes à la page du président LR sous le motif de « Mise à jour et apport de précisions biographiques ». Plus précisément, il rédige un chapitre entier « Controverses et Affaires judiciaires » peu flatteur à l’égard de l’élu Les républicains.
Si les affaires judiciaires soulevées sont bien sourcées et ancrées dans la réalité, la neutralité des tournures de phrases du sous-chapitre « Controverses » laisse à désirer : « On lui reproche également son opportunisme politique , il ‘raisonne sans cesse en termes d’espace politique’. C’est dans cette logique que s’inscrit les subventions régionales pour la chasse, les chasseurs représentant potentiellement 120 000 voix, clientélisme politique reconnu par ses collaborateurs. »
Plus curieux, la même adresse IP est également associée à des modifications ciblées sur la page de Najat Vallaud-Belkacem, tête de liste du Parti socialiste en Auvergne-Rhône-Alpes. Des modifications subtiles, mais récurrentes. Du 27 octobre au 19 novembre 2020, 7 altérations sont effectuées, soit en faveur de l’ancienne ministre, soit pour équilibrer des passages qui nuisent à son image.
Ainsi, « Le gouvernement dépose un projet de loi » devient « Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira déposent un projet de loi », « le Président de la République lance un fonds d’expérimentation pour financer des initiatives d’économie sociale » est réécrit « Elle conçoit un nouveau fonds d’expérimentation pour financer des initiatives d’économie sociale et solidaire du nom ».
En 2016, son passage dans l’émission Le Supplément face au président de Barakacity Idriss Sihamedi, « musulman salafiste qui refuse de serrer la main des femmes et de condamner le État islamique, est presque unanimement critiquée et jugée comme molle, manquant de fermeté, voire inexistante » devient « est critiquée comme manquant de fermeté, voire inexistante par des membres de l’opposition ». L’IP Anonyme se permet surtout d’ajouter en défense de la candidate à la présidence rhônalpine : « Najat Vallaud-Belkacem réaffirme par la suite qu’elle condamne les positions de son interlocuteur. Il lui a semblé à ce moment-là inutile de débattre avec des personnes dont l’idéologie se situe en dehors du champ républicain, cela donnant du crédit à leur parole. »
Julien Odoul — des précisions aux allures de censure
Jusqu’au 5 avril dernier, un discret cadenas surmontait le portrait de Julien Odoul, tête de liste du Rassemblement national en Bourgogne-Franche-Comté. Le verrou indique que l’article fait l’objet d’une mesure de protection à l’encontre des modifications intempestives. La faute à des « caviardages massifs récemment menés sur cette page sous prétexte de ‘précisions’, elle est désormais protégée. Il va falloir expliquer pourquoi supprimer des informations soigneusement documentées », indique un Wikipédien.
Derrière ces caviardages se trouve JLCRZ, un contributeur exclusivement actif sur la page de Julien Odoul, qui indique dans la page discussions trouver certaines informations d’un « niveau caniveau », et potentiellement nuisible à l’élu d’extrême droite. À savoir sa carrière de mannequin, son orientation sexuelle et l’esclandre qu’il provoque au conseil régional en octobre 2019, lorsqu’il demande à une mère accompagnant une sortie scolaire de « retirer son voile islamique ».
Audrey Pulvar, Jordan Bardella, Clémentine Autain, ciblés par des modifications calomnieuses
Quand elles ne sont pas couvertes d’éloges par leurs propres troupes, les pages des politiques sont sinistrées par des accusations calomnieuses de leurs détracteurs.
C’est le cas d’Audrey Pulvar, adoubée par le PS en Île-de-France, dont la page wiki fait l’objet d’un semi-verrouillage depuis le 29 mars 2021. En cause, les actes de vandalisme injurieux répétés subis après sa prise de position sur les réunions en non-mixités organisées par l’UNEF. Un anonyme a altéré la page en substituant son nom par des insultes. Un autre a renommé son infobox « Personnalité politique raciste » et l’a classé parmi les « adjoints racistes » de la mairie de Paris.
La page du numéro deux du Rassemblement national et candidat à la présidence d’Île-de-France Jordan Bardella a aussi fait l’objet d’une dégradation. Un esprit chagrin derrière une adresse IP localisée à Paris écrit le 24 janvier dans sa biographie : « Il est considéré, en France, comme le nouvel Hitler, il fait donc très peur. »
Clémentine Autain, investie par LFI pour conquérir l’Île-de-France a été ciblée par des rumeurs variées. Ainsi, le 29 décembre, l’usager ERBIUMAULABO rédigeait coup sur coup d’un ton aigre : « Fin 2020, une rumeur circule sur la supposée scolarisation de ses enfants dans la très chic école privée catholique Lubeck du 16e arrondissement, cette rumeur est bien sûr infondée car une députée de Seine-Saint-Denis ne peut pas habiter dans cet arrondissement.»
Fort heureusement, ce genre de modifications ne restent pas longtemps en ligne, car la communauté veille. Celle-ci a été supprimée au bout de 20 minutes.
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