Pet Portraits, une application de Google, vous donne l’occasion de voir si votre animal de compagnie existe dans une œuvre d’art.

Votre animal de compagnie existe-t-il d’une façon ou d’une autre quelque part dans le monde ? Pour le savoir, c’est vers l’application Google Arts & Culture qu’il vous faut vous tourner. Disponible sur Android et iOS, celle-ci propose depuis le 9 novembre un service plutôt sympathique qui consiste à prendre en photo votre chouchou à poils, à plumes ou à écailles et à chercher son « double » dans les arts.

Cette nouvelle fonctionnalité vous rappelle quelque chose ? Cela n’a rien d’étonnant : dès 2018, l’entreprise américaine s’était livrée à un exercice similaire avec les visages de ses utilisateurs et utilisatrices. Il suffisait de se photographier et d’accepter de transmettre le cliché à la firme de Mountain View. Celle-ci pouvait ensuite l’analyser, parcourir son immense base de données et vous proposer une œuvre censée vous ressembler.

Comme toujours avec ce type d’outil qui repose sur une correspondance statistique, les algorithmes qui moulinent en arrière-plan n’ont pas toujours la main heureuse : parfois, le lien de ressemblance est pour le moins ténu. Dans d’autres cas par contre, la proximité est assez convaincante, de temps en temps bluffante. Il faudra parfois retenter sa chance, avec une autre photo peut-être, si jamais le résultat est décevant.

Le sosie de votre animal de compagnie dans l’art

« Votre compagnon animal pourrait être associé à des figurines de l’Égypte ancienne, à des œuvres d’art de rue mexicaines, à des aquarelles chinoises sereines, etc », s’enthousiasme Google dans un billet de blog. Selon l’entreprise américaine, sa base de données contient des « dizaines de milliers d’œuvres provenant d’institutions partenaires du monde entier ». Ce serait donc bien le diable si vous ne trouviez rien.

Pour maximiser ses chances de succès, les outils mobilisés par Google détectent d’abord la présence de l’animal sur la photo — qui peut être reconnu grâce, notamment, à plusieurs techniques en intelligence artificielle, comme l’apprentissage profond, qui consiste à faire voir aux algorithmes de Google des millions d’images d’un animal pour qu’ils en retiennent les caractéristiques, sous la forme de données.

Un good doggo, attendant ses maîtres. // Source : Wikipedia

Un good doggo, attendant ses maîtres.

Source : Wikipedia

Une fois ceci fait, l’image est recadrée et l’animal placé au centre. C’est à ce moment-là que Google mouline dans sa base de données pour trouver une œuvre d’art qui s’approche du sujet. Parfois, même la posture semble concorder, ce qui est d’autant plus remarquable. Mais parfois, vous aurez peut-être l’impression que l’apprentissage automatique de Google aurait justement besoin d’un peu plus d’apprentissage.

Au départ, Google Arts & Culture est un projet qui est apparu en 2011 pour numériser une partie des œuvres d’art qui peuplent les musées, afin de les aider à rayonner en ligne et en faciliter l’accès à un public plus large. Cette initiative s’est développée au fil du temps : ainsi, l’entreprise a lancé un Lab à Paris en 2013, dans lequel travaillent quelques dizaines d’ingénieurs.

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Au-delà de l’amusant petit jeu de comparaisons qu’il permet, l’outil peut être une porte d’entrée pour découvrir certains tableaux. Ces portraits d’animaux de compagnie peuvent, en somme, tout à fait pousser des internautes à dériver ensuite sur d’autres rubriques de l’application. Et, ce faisant, leur permettre d’étendre leur horizon culturel. Malin.

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