Final Fantasy XVI ne sera pas un jeu en monde ouvert. Ce n’est pas une question d’ambition, mais un choix de design assumé de la part de Square Enix. Le producteur Naoki Yoshida a confirmé l’information dans une interview publiée sur IGN le 22 juin. Certains pourraient déjà y voir un défaut, on préfère retenir qu’il s’agit d’une bonne nouvelle.
Les fans se souviennent sans doute que le monde ouvert proposé dans Final Fantasy XV n’est pas sa plus grande qualité. À la place, Final Fantasy XVI s’en remettra à une structure articulée autour de zones, situées dans le monde de Valisthea (composé de six régions). À travers les propos de Naoki Yoshida, on perçoit la volonté de ne pas voir la narration se diluer dans des environnements trop immenses.
Final Fantasy XVI sera inspiré des mondes ouverts
« Pour bâtir une histoire susceptible de s’étendre dans un univers entier, nous avons décidé d’éviter la structure en monde ouvert, qui nous limiterait à un seul environnement », explique Naoki Yoshida. Il admet quand même que Square Enix a trouvé des sources d’inspiration dans les RPG modernes en monde ouvert. Des titres comme The Legend of Zelda: Breath of the Wild, The Witcher 3: Wild Hunt et Elden Ring ont dû intéresser les développeurs, pour leur excellence dans des domaines variés (exploration, narration, action…).
Si le monde ouvert est devenu une norme pour les jeux ambitieux, il peut aussi s’apparenter à une fausse bonne idée. Il n’y a rien de pire qu’une expérience qui s’étende dans de nombreux décors, mais qui s’avère vide quand on s’intéresse de près au contenu. Récemment, des productions n’ont pas eu besoin d’un monde ouvert pour être considérées comme de belles réussites. On pense à The Last of Us Part II ou encore à God of War.
En prime, un jeu en monde ouvert impose un socle technique solide pour être crédible et immersif — un niveau d’exigence prouvé par la jurisprudence Cyberpunk 2077. D’aucuns estimeront peut-être que Square Enix y va un peu trop avec le frein à main concernant Final Fantasy XVI, au regard de l’héritage de la saga (Final Fantasy est une marque adulée). Mais il faut souligner l’audace d’une entreprise qui ne préfère pas céder à une tendance, par crainte de décevoir. On rappellera aux plus sceptiques que le RPG est entre de bonnes mains : Naoki Yoshida est l’homme qui a sauvé Final Fantasy XIV. Et il s’est entouré de grands noms, selon ce tweet publié le 3 juin.
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