Née en 2005 sur PlayStation 2, la saga God of War a su traverser les générations avec brio. Pour preuve, le huitième épisode sortira le 9 novembre 2022 sur PS4 et PS5. Avec une carrière longue de 17 ans, Kratos fait indubitablement partie du paysage vidéoludique, un héros très attaché à la marque PlayStation.
En attendant le lancement de God of Ragnarök, qui devrait constituer l’un des temps forts de Noël pour les propriétaires de PS4 ou de PS5, la rédaction de Numerama vous propose un classement des précédents titres. On ne vous cache pas que la première place est très disputée.
Notre classement des jeux God of War
1 — God of War III (2010, 2015)
Le God of War de 2018, totale réinvention de la saga, est objectivement un meilleur jeu que God of War III. Mais la troisième aventure de Kratos est un uppercut de tous les instants. Elle démarre par un combat dantesque face à Poséidon et se termine par une confrontation inoubliable face à Zeus. Entre les deux, le héros étale sa fureur et sa puissance pour refaire le portrait de plusieurs divinités avec une violence rarement vue (âmes sensibles, s’abstenir). Hadès, Hélios, Hermès, Hercule… Le tableau de chasse est impressionnant et chaque affrontement vaut le détour (appuyer sur les sticks pour crever des yeux…). God of War III est la quintessence d’une expérience épique.
2 — God of War (2018)
En 2018, Sony Santa Monica propose God of War. On a longtemps cru à un reboot troquant l’antiquité grecque pour la mythologie nordique. C’est bien plus malin et pertinent que ça : il s’agit du même Kratos qu’on a suivi pendant tant d’épisodes. Il est simplement passé d’un univers à l’autre. La révolution est totale. God of War abandonne le genre beat them all pour une proposition plus proche du RPG. Quêtes annexes, monde semi ouvert, grande place laissée à la narration (centrée sur la relation père/fils), plus de personnalisation… Le studio offre un second souffle inattendu à la saga, doublé d’une prouesse technique ébouriffante — le jeu n’est qu’un seul plan séquence.
3 — God of War II (2007)
God of War II a accompagné la fin de vie de la PlayStation 2, ce qui lui a permis de pousser la console de Sony dans ses retranchements. Porté par une réalisation de haut vol (pour l’époque), God of War II sublime les bases de son prédécesseur en faisant tout mieux : un rythme soutenu, une mise en scène exceptionnelle, des combats toujours plus féroces, des énigmes mieux pensées ou encore une durée de vie généreuse. La PlayStation 2, console de salon la plus vendue de tous les temps, pouvait difficilement mieux conclure sa belle histoire.
4 — God of War (2005)
En 2005, les joueurs PlayStation 2 découvrent God of War, un jeu centré sur Kratos, spartiate sanguinaire trahi par les dieux. De son histoire personnelle tragique découle une vengeance qui l’amènera à se retourner contre Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction. Il finira par prendre sa place sur le trône, alors qu’il n’a plus aucune raison de vivre (sa femme et sa fille sont mortes). Ce fut le point de départ d’une formidable épopée, centrée sur un anti-héros martyr particulièrement énervé.
5 — God of War: Chains of Olympus (2008)
God of War: Chains of Olympus est une sacrée prouesse. Au pic de sa forme, Kratos s’aventure sur la PSP — la première console portable de Sony — sans que les ambitions ne soient revues à la baisse. Graphiquement, cet opus brille de mille feux sur un format d’écran petit. C’est simple, il ne souffre pas du tout de la comparaison avec ses prédécesseurs, y compris en termes de gameplay. On y voit une transposition réussie et une véritable vitrine pour la PSP.
6 — God of War: Ghost of Sparta (2010)
Autre épisode sur PSP, autre claque, la surprise en moins. Ghost of Sparta est un spin-off se déroulant entre God of War et God of War II, à un moment où Kratos est déjà devenu le nouveau dieu de la Guerre. Il part à la recherche de son frère, enfermé dans le royaume de Thanatos, le dieu de la Mort. Bref, la routine pour le fantôme de Sparte.
7 — God of War: Ascension (2013)
God of War: Ascension est un prologue de God of War, premier du nom. Son tort ? Il sort après God of War III, monument d’excellence. Son deuxième tort ? Servir de Cheval de Troie pour un mode multijoueur que tout le monde a déjà oublié. God of war: Ascension n’est donc qu’une somme de mauvaises idées. Tout est moins bien quand on le compare à ses prédécesseurs, de l’histoire insipide aux combats décevants en passant par les ennemis ridicules. Si God of War était une famille, Ascension en serait le vilain petit canard.
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