Très utile et particulièrement bien pensé pour mettre en relation les internautes et les faire communiquer efficacement, Facebook veut désormais chatouiller son concurrent MySpace sur son terrain privilégié, la musique. Alors qu’il est passé cette année devant MySpace en terme de fréquentation, Facebook réfléchit depuis au moins un an aux moyens d’ajouter un service d’écoute en streaming illimité. Il veut ainsi limiter le renouveau que pourrait s’offrir MySpace avec MySpace Music, qui donne accès gratuitement à l’ensemble des catalogues des majors de l’industrie du disque.

Le directeur de Facebook Mark Zuckerberg serait ainsi entré en discussion avec les majors pour trouver un terrain d’entente. Mais contrairement à MySpace, Facebook n’entend pas offrir aux maisons de disques une participation au capital de l’entreprise en échange de leur catalogue. Alors que MySpace Music est une joint-venture formée avec Universal Music, Sony BMG, EMI et Warner Music Group, Facebook veut en rester à un simple accord contractuel qui laisse à chacun la liberté de se retirer à tout moment.

Plutôt que d’offrir lui-même le service en construisant la plateforme de A à Z, Facebook donnerait d’ailleurs la priorité à un accord en marque blanche avec des plateformes existantes comme Rhaspody, iMeem, iLike ou Lala.com. L’accord viserait alors à mieux intégrer ces plateformes, qui disposent déjà de leurs applications Facebook.

Les négociations avancent très lentement, et Facebook a déjà prévenu qu’il pourrait y mettre fin et renoncer si les obstacles étaient trop nombreux. Dans un communiqué, le site a simplement reconnu que « le partage de musique joue un rôle » dans la mission que se donne Facebook, et qu’il « discute constamment avec des partenaires potentiels« .

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