Sorti en 2019, soit dans le monde d’avant, A Plague Tale: Innocence est un jeu vidéo qui a marqué les esprits pour une multitude de bonnes raisons. Personnellement, je n’attendais strictement rien de ce titre mélangeant aventure et narration, édité par Focus Home Interactive. La surprise n’en fut que plus immense : le studio bordelais Asobo est parvenu à nous proposer une expérience bien écrite, portée par un duo de héros hyper attachants (un frère et une sœur qui doivent fuir). Adulé à juste titre par la critique et le public, le jeu a été récompensé du tout premier Pégase du jeu vidéo.
Porté par cette réussite forcément motivante, Asobo est prêt à s’attaquer à l’exercice périlleux de la suite. Amicia et Hugo reviendront donc dans A Plague Tale: Requiem, projet qui doit élever les ambitions, sans trop trahir des bases solidement installées. On a pu y jouer à la gamescom 2022 durant une petite demi-heure. On n’a clairement pas boudé notre plaisir en retrouvant les deux personnages qui, pour ne pas changer, doivent encore fuir. Un destin bien fragile pour des enfants qui subissent leur environnement.
A Plague Tale: Requiem est parti pour assurer une belle continuité
Si A Plague Tale: Requiem permet de s’intéresser à nouveau au duo emblématique, l’ambiance visuelle n’est plus la même. Six mois séparent les événements des deux jeux vidéo, ce qui nous fait passer de l’hiver à l’été. Ce changement de saison est un véritable bonheur pour les yeux : exit les décors froids, bonjour les tons beaucoup plus chauds. On entendra même Amicia s’émerveiller devant des fleurs aux couleurs très flashy, une brève parenthèse enchantée avant qu’elle soit vite rattrapée par la dure réalité. Dans le cas présent, Amicia et Hugo doivent trouver une embarcation pour voguer vers une île, alors que des soldats en ont toujours après eux. Bref, ce n’est pas parce que le monde est plus joli qu’il est devenu moins brutal.
Le gameplay a également changé dans le bon sens. Dans A Plague Tale: Innoncence, les déplacements étaient un peu lourds. Dans A Plague Tale: Requiem, les développeurs ont retravaillé la caméra, les animations et les mouvements pour que le feeling soit plus agréable. Il suffit de jouer 5 minutes pour apprécier à quel point tout est mieux quand on contrôle Amicia. En prime, Asobo n’est pas tombé dans le piège de l’action à outrance, une évolution que l’on pouvait craindre à mesure que l’héroïne gagne en épaisseur et en maturité. L’objectif n’est pas de la transformer en guerrière qui ne craint plus la violence, mais toujours de questionner son rapport à ladite violence (surtout par rapport à Hugo, qui est encore très jeune).
Dès lors, quand on croise des ennemis dans A Plague Tale: Requiem, le mieux est de les éviter et/ou de les éliminer en toute discrétion. Pour ce faire, Amicia dispose de plusieurs moyens de se défendre (exemple : une fronde) et de détourner l’attention. Hugo est par ailleurs beaucoup plus actif, puisqu’il dispose de certains pouvoirs très utiles pour aider sa sœur. Un petit coup de concentration révèle la position des adversaires, ce qui permet de mieux planifier son approche, tandis qu’il peut carrément prendre le contrôle d’une nuée de rats. Les rongeurs craignent toujours la lumière, mais sont capables de tout engloutir sur leur passage. Attention, l’utilisation de ces compétences spéciales ne sera pas sans conséquence…
Au-delà des quelques apports attendus du côté du gameplay, A Plague Tale: Requiem captive bien davantage grâce à son écriture et la manière dont les scénaristes font interagir Amicia et Hugo. Le petit garçon est toujours aussi mignon et naïf, ce qui l’oblige à poser des questions sur à peu près tout (il se demande, par exemple, si sa mère ne risque pas de les gronder après avoir traversé la mer). Il se montre en outre beaucoup plus soucieux pour sa sœur, preuve que les deux membres de la même famille sont de plus en plus proches après avoir été tant éloignés. On a maintenant hâte d’être au 18 octobre pour tout découvrir de cette suite prévue sur PS5, Xbox Series S, Xbox Series X et PC.
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