Mise à jour : Le chat est organisé non pas mardi comme nous l’écrivions, mais mercredi 5 novembre.
Le président d’Universal Music France, Pascal Nègre, sera l’invité ce mardi à 19h de nos confrères de 01Net pour un chat sur la riposte graduée, l’abandon des DRM (qu’il a pourtant soutenu mordicus) et le développement de l’offre légale. « Faut-il punir ceux qui téléchargent d’une suspension de leur abonnement à Internet ? Que penser des sites de streaming gratuit comme Deezer ? Faut-il supprimer les DRM ? La répression est-elle le seul rempart contre le piratage ? Comment convertir les internautes au téléchargement légal ?« , seront quelques unes des questions posées à celui qui dirige la maison de disques depuis l’apparition de Napster en 1998.
De toutes les majors, Universal est de loin celle qui se porte le mieux sur le marché de la musique enregistrée. Déjà leader avec près d’un tiers du marché mondial, la maison de disques a enregistré un bénéfice de 257 millions d’euros au premier semestre 2008, en hausse de 17,7 % par rapport à la même période l’an dernier. Elle a multiplié des accords avec SFR/Neuf Cegetel, la Société Générale, Nokia, Microsoft, MySpace et d’autres, a commencé à monter ses propres offres de musique sans DRM, et prévoit son Youtube des clips musicaux, qui a déjà vu le jour en France grâce à un accord avec Allociné. C’est pour protéger ces accords, qui excluent pour la plupart l’exposition des catalogues des labels indépendants voire même des majors concurrentes, qu’Universal Music veut mettre en place la riposte graduée.
Toutefois si le mécanisme ne portait pas ses fruits, et si les offres légales ne parvenaient pas à assurer un modèle économique rentable, Pascal Nègre a déjà ouvert la porte à une discussion sur la licence globale.
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