Une décennie après la sortie du premier opus, la suite d’Avatar est dorénavant une réalité. D’ici à quelques semaines, le 14 décembre 2022, Avatar : La Voie de l’Eau sortira dans les salles obscures. Ce nouveau long-métrage de James Cameron durera 3h10.
Après un premier teaser énigmatique, une deuxième bande-annonce a été publiée mercredi 2 novembre. Sans révéler réellement les tenants de l’histoire de cette suite, celle-ci est un peu plus bavarde et nous en montre davantage.
La famille de Jake et Neytiri est au cœur d’Avatar : La Voie de l’Eau
Il n’échappera pas, au visionnage de la bande-annonce, que Jake et Neytiri sont à nouveau le héros et l’héroïne de l’histoire. Mais il s’agit dorénavant, de manière plus large, de toute leur famille, un peu plus de 10 ans après les événements du premier opus. L’accent, scène après scène, est mis sur leurs enfants : Neteyam, Lo’ak, Tuktirey et Kiri. La protection de cette famille sera au cœur du récit pour ce second volet.
Sigourney Weaver interprète Kiri, fille de Jake et Neytiri
La bande-annonce se concentre énormément sur le personnage de Kiri. Cette adolescente Na’vi est la fille adoptive du couple. S’il s’agit là d’un nouveau personnage depuis le premier film, l’actrice qui l’interprète n’est autre que : Sigourney Weaver elle-même.
Le retour de l’actrice, connu depuis plusieurs mois, était bien mystérieux, étant donné le sort de son personnage dans Avatar. Maintenant que l’on sait qui l’actrice incarne, le mystère ne s’estompe qu’en partie. Nul doute que ce choix n’est pas un hasard scénaristique, ni un simple clin d’œil.
Est-il possible que Kiri ait un lien quelconque avec l’esprit du docteur Grace ? C’est fort probable, comme le suggère cette intrigante séquence : « Je la sens. J’entends son battement de cœur. Elle est si proche », décrit Kiri, avant de définir ce battement de cœur comme « puissant », au moment même où on la voit se connecter à l’arbre des âmes — où Grace subsiste sûrement d’une façon ou d’une autre.
Avatar 2 présente le clan de Metkayina
Les nouveaux environnements nous en mettent plein la vue : la faune et la flore n’ont jamais été si belles. Et pour cause, la suite explore les mondes sous-marins de la planète Pandora. L’évolution technique est phénoménale par rapport au premier opus, d’autant que la production du film a nécessité le développement de nouvelles technologies de motion capture pour créer ce monde immergé.
Le peuple mis en avant, dans ce monde aquatique, porte un nom : Metkayina. Les animaux qu’ils chevauchent, pour se déplacer, sont notamment des ilus (inspirés esthétiquement des Plésiosaures, d’anciens reptiles terrestres). La relation entretenue par ce clan avec l’eau n’est pas seulement celle d’un habitat, mais, à l’instar des Na’vi avec la flore, il s’agit d’un lien intime, profond.
Vous pouvez remarquer la différence entre les Metkayinas et les Na’vis sur la base de particularités physiques montrant leur adaptation au milieu aquatique. Dans le trailer, on voit par exemple des petits détails comme la couleur des yeux qui n’est pas la même entre les deux clans :
Un conflit au sein des peuples de Pandora ?
Dans le premier opus d’Avatar, la planète Pandora est présentée de manière assez pacifique. Cependant, dans cette bande-annonce, on assiste à une scène qui montre clairement un conflit entre habitants de la planète — un Na’vi et un Metkayina. Et ce, sur fond d’une histoire d’amour entre un membre des Na’vi (Lo’ak, l’un des fils de Jake et Neytiri) et une membre des Metkayina dans la scène qui suit le combat. Là où Avatar se concentrait sur la relation entre Na’vis et humains, cette suite va probablement creuser davantage le monde de Pandora, indépendamment du regard humain.
Il y a des robots et des humains
Les humains sont d’ailleurs étonnamment très peu présents durant cette bande-annonce, alors que leur attaque était le socle de l’intrigue d’Avatar 1. Seule une brève séquence nous montre un homme courir aux côtés de robots, sur un vaisseau en flammes (ce qui confirme donc tout de même leur rôle dans le scénario).
Un membre du clan Metkayina fait d’ailleurs référence à une « guerre ». Mais une offensive humaine est-elle vraiment la clé du récit dans cette suite ? Cela ne semble plus si certain dorénavant.
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