Pour contrer les plans des mangeurs de cervelles, une seule solution : un « bidule » permettant de voyager dans les souvenirs. En comprenant le passé, peut-être est-il possible de changer le futur.
Flashback est un jeu d’enquête, d’observation surtout, et de déduction, coopératif, qui peut se jouer avec des enfants ou entre adultes.
L’histoire se déroule en trois chapitres, trois parties donc, qui se suivent, composés d’environ quinze à vingt cartes. Chacune de ces cartes représente une situation illustrée à un instant bien précis.
En commençant par la première carte de l’histoire, on observe en détail l’illustration, pour essayer de comprendre ce qu’il se passe, et surtout, on repère les numéros qui la parsèment. Ces derniers correspondent à d’autres cartes, et dépeignent ce que voit le personnage attaché au numéro au même moment.
On navigue de la sorte, de carte en carte, de point de vue en point de vue, pour recoudre le fil de l’histoire. On peut ainsi voir au travers des yeux d’un humain, d’un zombie, voire d’un animal ou même d’une caméra de surveillance.
Mieux qu’une longue explication, l’éditeur a eu la bonne idée de mettre en ligne un mini-scénario de quelques cartes pour bien comprendre le principe.
Parmi ces cartes, certaines comportent des mystères, des questions auxquelles il faut répondre à la fin de la partie, quand toutes les cartes ont été retournées. Se tromper ou ne pas savoir répondre n’est pas pénalisant, dans tous les cas, on peut passer au scénario suivant. On est simplement satisfait de notre analyse quand toutes nos réponses sont correctes.
Chaque scénario introduit également un nouvel objet spécial, que nous gardons secret pour ne pas vous gâcher la surprise, qui permet de voir des détails cachés sur les cartes.
Enfin, une fois les trois histoires terminées, de nouvelles règles sont amenées, permettant de refaire chaque scénario avec quelques éléments supplémentaires.
Pourquoi jouer à Flashback ?
Le sous-titre de Flashback, « Zombie Kidz », se rapporte évidemment à l’excellent Zombie Kidz Évolution, que nous avions présenté fin 2018. Mécaniquement, les deux jeux n’ont rien à voir. C’est leur univers qu’ils ont en commun : des enfants-héros qui se battent contre des zombies pour sauver leur école (et le monde).
Cette thématique, ainsi que la simplicité de la mécanique et la courte durée des parties, permettent d’y jouer avec des enfants (les zombies ne font pas réellement peur). Mais, le jeu fonctionne bien uniquement entre adultes aussi. Même si, il faut bien l’avouer, l’histoire est un peu tarabiscotée, loufoque… ou peut-être avons-nous perdu notre âme d’enfant, justement.
Les parties sont plaisantes, le système au cœur du jeu est réussi, malin comme tout, et vraiment original. On se prend à basculer d’un point de vue à l’autre, et à essayer de comprendre ce qui peut bien se trafiquer dans cette école.
Attention tout de même à ne pas passer trop rapidement sur les cartes. Elles sont truffées de détails, d’indices, et l’on a vite fait de rater tel ou tel élément, pour, in fine, ne pas savoir répondre à une des questions.
D’autant que le jeu ne comporte que trois enquêtes, même si un petit twist final permet d’y revenir une fois le dernier scénario bouclé. Il faut prendre son temps, tout analyser, revenir sur d’anciennes cartes… les parties ne sont pas chronométrées.
Même s’il s’agit avant tout d’un jeu familial, à pratiquer avec ses enfants, il est tout à fait envisageable de jouer uniquement entre adultes. Les très chouettes illustrations et le système, malin et original, font mouche dans les deux cas. Ce dernier pourrait d’ailleurs parfaitement servir de base pour une version et un contexte plus mature.
- Flashback est un jeu de Baptiste Derrez et Marc-Antoine Doyon
- Illustré par Laure de Chateaubourg, Jennifer Mati et Michel Verdu
- Édité par Le Scorpion Masqué
- Pour 1 à 4 joueurs à partir de 7 ans
- Pour des parties d’environ 30 minutes
- Au prix de 22,50 € chez Philibert
Le verdict
Flashback
Voir la ficheOn a aimé
- Le gameplay super original
- Les illustrations
- Aucune incohérence dans la mise en scène
On a moins aimé
- Une histoire tarabiscotée, loufoque
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.