Overwatch est disponible depuis mardi soir dans une version bêta ouverte à quelques chanceux, dont je fais partie. Voici mes premières impressions.

Je n’y croyais pas vraiment quand j’ai déposé ma candidature comme n’importe quel internaute pour participer à cette session de beta-test d’Overwatch, le premier FPS de Blizzard.

La surprise est toutefois arrivée dans ma boite e-mail pendant la Paris Games Week. Quelques heures plus tard, je peux donc vous livrer de premières impressions à chaud.

[floating-quote float= »right »]Se marrer en ligne sans se prendre la tête[/quote]

Comme sur tous les titres de Blizzard, l’expérience de jeu débute par un tutoriel. Il s’agit sûrement d’un des guides d’accompagnement des plus complets. Les nouveaux venus comme les fans occasionnels devraient s’y retrouver. Ces premières minutes de jeu vous conduisent à travers les fondamentaux du jeu, des mouvements de base à la prise de vue en passant par l’interface utilisateur. Sans oublier, une première approche des capacités.

À première vue, Overwatch ressemble à un jeu de tir classique. Chaque classe possède son propre type d’armement, avec une variété de classes très proche de la série des Team Fortress de Valve.

Mon personnage préféré est Reaper. Il a une classe d’enfer. Par exemple, au lieu de recharger ses armes, il les jette au sol. Au lieu de se précipiter, il se transforme un « fantôme » et devient invincible pendant quelques secondes.

1 heure et 20 minutes de gameplay

La découverte de chaque personnage est un vrai plaisir ; par exemple Soldier-76 est le personnage du tutorial, avec une apparence de Cyclope de X-Men. Il est assez rapide, et facile à prendre en main. Tracer peut se téléporter avec ses deux pistolets à courte portée, elle peut aussi revenir dans le temps si elle fait une erreur. Elle court vite. McCree me fait clairement penser à un badass sorti tout droit d’un film de Clint Eastwood. Son revolver à six coups est d’une efficacité impressionnante, mais il est très long à recharger. Et ce ne sont que quatre classes parmi une bonne dizaine.

Bien que la comparaison avec Team Fortress est postdatée, c’est encore la meilleure façon de décrire le jeu. Overwatch n’est pas Team Fortress 2, mais vous aurez constamment cette référence en tête en y jouant. En tout cas au début. Les classes se comparent facilement, mais cela s’arrête là. D’ailleurs, si j’ai bien compris, Blizzard fera vivre ses héros, quitte à en supprimer s’ils ne fonctionnent pas.

L’expérience peut paraître frustrante dans un premier temps, mais on apprend rapidement à progresser en appréhendant des classes. Comme sur Team Fortress 2, tout est fait pour orienter les joueurs en douceur, accueillir le débutant ou satisfaire l’expérimenté en proposant une courbe d’apprentissage régulière et rapide. Quant au gameplay, il dépoussière des vieux concepts.

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Blizzard a réalisé un énorme travail, et on s’en rend compte au fur et à mesure en découvrant toutes  les facettes de l’expérience, du moteur du jeu aux conceptions individuelles de chaque personnage. Le casting est diversifié, et je suis vraiment impatient d’y replonger lorsque le jeu sera terminé.

Overwatch, c’est finalement ça, un étrange pari : celui de rafraîchir un gameplay éculé

Overwatch pourrait s’imposer comme un titre qui s’aborde comme on le souhaite, comme un pro ou comme un béotien mais avec un seul but clair et assumé : se marrer en ligne sans trop se prendre la tête.

Je crois également beaucoup en la capacité à Blizzard à faire adhérer le grand public à un FPS, ce qui est un exercice loin d’être facile. Voilà, Overwatch, c’est finalement ça, un étrange pari : celui de rafraîchir un gameplay éculé.

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