Le tout premier épisode de la saison 3 de The Mandalorian est sorti sur Disney+, avec en ouverture une scène spectaculaire. Mais ce n’est sans doute pas cette séquence qui retiendra votre attention : celle d’après, avec Grogu, est bien plus intrigante. En effet, la petite créature verte observe l’hyperespace et ce qu’elle voit n’est pas du tout anodin. Attention aux spoilers si vous poursuivez la lecture.
Que voit Grogu dans l’hyperespace ?
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La scène en question se passe lors d’un voyage dans l’hyperespace. Din Djarin, alias le Mandalorien, est assoupi aux commandes de son vaisseau — les puristes l’auront bien sûr identifié comme un N-1 modifié. Vous en avez déjà vu dans l’épisode 1 de Star Wars, La Menace fantôme. Ce sont les chasseurs qu’utilisent les forces de la planète Naboo, d’où est originaire Padmé Amidala.
Grogu laisse son regard divaguer à l’horizon, visiblement subjugué par le tunnel hyperspatial ouvert par le vaisseau. L’hyperespace, rappelons-le, est une dimension différente de l’espace-temps classique, qui permet de voyager plus vite que la lumière. Grâce à l’hyperespace, il est possible de couvrir de très vastes distances au sein de la galaxie, en un temps raisonnable.
En pleine contemplation, Grogu voit alors une forme de détacher dans le tunnel de l’hyperespace. Puis une deuxième, une troisième et enfin une quatrième. Des formes qui ne sont pas inertes, d’ailleurs : elles s’animent et semblent avancer plus vite que le chasseur N-1. Des créatures glissant silencieusement dans le vide spatial, vers une destination inconnue.
Les créatures dont on parle sont déjà connues dans l’univers de Star Wars (mais une première dans The Mandalorian) : ce sont des purrgils. À ce jour, c’est l’une des très rares espèces identifiées pouvant voyager dans cette dimension, sans recourir à un vaisseau et une motorisation spécifiques. C’est d’ailleurs grâce à l’étude de ces purrgils que les voyages supraluminiques ont été mis en place.
Il est établi que les purrgils absorbent un gaz rare, appelé clouzon-36, et que leur organisme le synthétise en coaxium. Ce composé, qui est au cœur de l’intrigue du film dérivé Solo : A Star Wars Story, est indispensable pour accéder à l’hyperespace. C’est par l’observation de la nature qu’une industrie autour du clouzon-36 est née pour le transformer en un « carburant » exploitable.
Les purrgils ont déjà été mentionnés dans d’autres œuvres de la saga, en particulier dans la série Rebels. Physiquement, ils ont l’air d’une sorte de croisement entre une baleine et un céphalopode : ils ont une énorme gueule à l’avant, et l’arrière laisse place à de grands tentacules. Ils ont tendance à se déplacer en meute, car on les voit toujours en groupe.
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