Achat, vente, don, échange, partage… les groupes Facebook ressemblent souvent à de grands bazars virtuels, où l’on peut trouver de tout, et surtout de n’importe quoi. Florilège.

Ces derniers jours, Facebook a testé la fonctionnalité Local Market pour regrouper dans son application iOS les offres d’achat et de vente des nombreux groupes qui fleurissent sur sa plateforme. Entre renouveau des petites annonces géolocalisées et nouvelle place de marché virtuelle, les premiers utilisateurs ont plutôt mal compris l’intérêt de cette application et s’en étonnent sur Twitter.

Notre panier virtuel sous le bras et au mépris de notre historique de recherches, nous nous sommes donc aventurés dans ces recoins du réseau social pour dénicher dans ces « bazars Facebook » ceux qui pourraient entrer au Guinness de l’Improbable. Une étude qui nous a menée plus loin qu’on ne l’aurait cru.

Au-delà du périph’

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En commençant à fouiller, on tombe assez rapidement sur le groupe très actif de ceux qui recherchent du matériel agricole. Avec plus de 3000 membres et plusieurs posts par jour, c’est une véritable communauté qui s’est formée sur Facebook pour faire du réseau social un outil de production agricole. Des commentaires spécialisés, du vocabulaire technique et des albums photo pour chaque boulon : ici, c’est du sérieux. Ce n’est peut-être pas au SIMA que vous trouverez votre prochaine moissonneuse-batteuse.

La crème du python royal

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Un pas de plus et nous tombons sur la crème du python royal est un nom très… poétique pour un groupe dédié à l’univers du python royal, où l’on peut trouver des vivariums, des conseils, des photos et des questions. Un univers qui passionne pourtant six fois moins de membres que celui du ball python. Détracteurs s’abstenir, à votre place on se s’aventurerait pas à taquiner ces bêtes-là.

Les nuits blanches des blouses blanches

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Vous trouvez qu’échanger des vivariums ou des tracteurs, c’est un peu trop matériel ? Les étudiants en médecine ont trouvé le moyen d’utiliser ce qui constitue une grande partie de leur quotidien : les gardes. Après tout, pourquoi ne pas utiliser Facebook pour les échanger ?

On admirera l’extrême finesse de l’image de couverture choisie par les étudiants d’Amiens. Mais vous n’êtes probablement pas concerné : le langage hermétique de sa présentation le dit réservé aux DFASM1 (DCEM2), DFASM2 (DCEM3) et DFASM3 (DCEM4).

Bien de chez nous, près de chez vous

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Voilà une initiative originale ! Des utilisateurs de Facebook ont eu l’idée d’un groupe d’échange de produits gastronomiques locaux entre différentes régions de France, qui mêle choix et sérendipité. Vous êtes un peu perdus dans la réforme territoriale ? Il paraît que la mémoire gustative est la plus efficace, pour retenir tous ces nouveaux découpages régionaux et leurs spécialités. À voir leur galerie photo en tous cas, ça vaut le coup d’essayer !

ACHAT SEXTOYS SECRETS ARLETTE BELGIQUE

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« Achat sextoys secrets arlette Belgique ». Pour celui-là, on vous laisse voir avec Jéjéÿ Bibiche.

Est-ce que Facebook aurait fait beaucoup plus pour l’économie collaborative que beaucoup d’applications et services web qui sortent aujourd’hui et se contentent de faire de l’intermédiation ? Peut-être. En attendant, il est certain que ces groupes ne se contentent pas du simple achat/vente : l’aspect communautaire, facilité par les fonctions sociales, est au moins aussi important que les échanges en eux-mêmes. Difficile dès lors d’imaginer leur adaptation à la fonctionnalité Local Market de Facebook.

Un conseil en tous cas : si vous comptez créer un groupe pour vendre des habits, essayez de ne pas l’intituler « Achat/vente femmes enfants garçons filles petits prix en détail ou en gros ».

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