C’est un mot qui a été lâché au détour d’une conversation, dans l’épisode 2 de la série The Mandalorian. Un mot qui nous a arraché à notre torpeur dans laquelle on baignait depuis le début de la matinée. Un mot qui nous a fait dire : « Tiens ? Je crois que ça me dit quelque chose. » Un mot qui nous a incité à revenir un peu en arrière pour bien le réentendre. Pour être sûr.
Après la deuxième écoute, plus de doute possible. Le nouvel épisode a bien fait une référence subtile à un moment particulier de Star Wars (ce qui n’est, certes, pas tout à fait surprenant pour une œuvre inscrite dans cet univers) — l’affichage des sous-titres a permis de vérifier que l’on ne divaguait pas. C’est bien la bonne écriture du mot. On vous explique. Mais attention : on spoile !
Petit clin d’œil à la prélogie de Star Wars
Comment s’abonner à Disney+ pour voir Star Wars
Disney+ est disponible en France :
- Sur le site de Disney+ avec l’abonnement d’un an à 89,90 € ou 8,99 € par mois ;
- Dans les offres Canal+ à partir de 21,99 € par mois.
Le terme en question est prononcé dans les toutes premières minutes de l’épisode, alors que l’on se trouve dans l’atelier de Peli Motto (incarnée par Amy Sedaris). La garagiste et amie du Mandalorien essaie à cet instant de se débarrasser d’un client rhodien de toute évidence très contrarié. La raison ? Elle craint de devoir manquer la fête de la Boonta.
Vous ne voyez pas ce que c’est ? Quelques indices : Peli Motto vit sur Tatooine. Elle est mécanicienne, ce qui l’amène à s’intéresser aux véhicules. Et quelques instants auparavant, on voit des bolides foncer à travers les rues de Mos Eisley. Des bolides de course, Tatooine et une mécanicienne. Vous avez trouvé ? C’est bien entendu la fameuse course de podracers !
Souvenez-vous de l’épisode I, La Menace fantôme. Pour gagner sa liberté, Anakin Skywalker doit remporter la compétition qui se tient à Mos Espa, une autre ville de Tatooine. C’est la fête de la Boonta (Boonta Eve, en anglais), un évènement annuel où plusieurs pilotes — qui a dit : têtes brûlées ? — sillonnent à toute allure les reliefs de la planète désertique, en essayant de ne pas finir dans le décor.
Plus de quarante ans séparent la course dans laquelle Anakin Skywalker est arrivée premier de celle à laquelle désire assister Peli Motto. Les évènements de l’épisode I ont lieu 32 ans avant l’épisode IV (Un nouvel espoir), tandis que la série dédiée au Mandalorien se passe 9 ans plus tard. Quarante ans durant lesquels l’Empire galactique a eu le temps d’émerger, avant de sombrer.
Du temps où Anakin Skywalker était encore un gentil petit bonhomme blond, très loin du ténébreux seigneur du mal qu’il deviendra plus tard en grandissant, son rival principal s’appelait Sebulba — de l’espèce Dug. Sebulba n’est pas l’archétype du rival loyal. Il est du genre à saboter le moteur d’autrui et à exécuter des manœuvres dangereuses sur la piste.
Hélas pour celles et ceux qui aiment les sensations fortes, on ne verra rien de cette nouvelle édition de la Boonta — en tout cas, pas dans l’épisode 2. Très vite, le récit re-bifurque sur les péripéties du Mandalorien, qui vient d’arriver en vaisseau dans le garage de de Peli Mptto. Il est question de la réparation d’un certain droïde, mais qui lui n’a rien à voir avec l’épisode I.
Allez, pour le plaisir :
La troisième saison de The Mandalorian est diffusée sur Disney+ depuis le 1er mars. Le retour des aventures du chasseur de primes a permis d’éclaircir le destin de Cara Dune, qui a disparu de l’univers, et de mettre en scène des créatures mystérieuses que l’on avait déjà vues du côté des séries animées. Et d’ailleurs, il existe aussi un autre clin d’œil à la prélogie.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.